Commentaire philosophique d'un extrait de Critique de la faculté de juger de Kant dans lequel le philosophe fait une distinction entre deux notions, le beau et l'agréable, et tente de déterminer si l'une d'entre elles peut avoir une portée universelle.
[...] Kant introduit le beau comme la notion esthétique opposée à la notion de l'agréable. Pour Kant la notion de beau sans pour l'instant parler d'universalité, ne peut pas être une notion individuelle. En effet la notion du beau ne peut être une notion unique et propre à chaque individu. La beauté ne peut pas être envisage que pour une seule personne car c'est sa définition même d'être universelle. En effet d' après Kant on ne peut trouver quelque chose de beau sans exiger en retour de l'autre un acquiescement à notre propre notion du beau. [...]
[...] Kant explicite immédiatement sa thèse dans la première partie de sa critique sur la notion d'agréable. En effet avec la phrase chacun consent Kant impose comme vérité inaliénable que la notion d'agréable, étant fondée sur les sentiments personnels d'une personne, ne peut pas avoir une valeur universelle. Le sentiment que l'individu ressent, et qui lui permet de juger agréable une chose ou pas, ce sentiment lui est propre et ne peut donc pas être ressenti à l'identique par d'autre individus qui ne peuvent alors pas avoir un jugement semblable. [...]
[...] Cependant Kant décrit la notion du beau comme n'étant pas la propriété des choses, c'est à dire que la notion de beau n'est pas imputable à l'objet, ce n'est pas l'objet qui détermine sa beauté mais la réflexion et la sensibilité que nous ressentons en voyant cet objet. Le beau est donc intérieur à l'observateur et c'est alors forcement un sentiment subjectif de chaque individu. D' où un certains paradoxe dans la critique de Kant qui fait d'un sentiment subjectif une notion qui peut tendre à l'universalité. Finalement pour Kant le beau légitime l'universalité et réciproquement alors que l'agréable qui repose sur la variabilité de nos sens ne peut y prétendre. [...]
[...] Kant, Critique de la faculté de juger : le beau et l'agréable Commentaire philosophique d'un extrait de Critique de la faculté de juger de Kant dans lequel le philosophe fait une distinction entre deux notions, le beau et l'agréable, et tente de déterminer si l'une d'entre elles peut avoir une portée universelle. Texte étudié En ce qui concerne l'agréable, chacun consent à ce que son jugement, qu'il fonde sur un sentiment personnel et privé, et en vertu duquel il dit d'un objet qu'il lui plaît, soit du même coup restreint à sa seule personne. [...]
[...] Si le beau est universel alors on ne peut avoir de goût différents et la phrase a chacun son goût n'a plus de sens. Kant a montré que les deux notions esthétiques de l'agréable et du beau étaient opposées. La première étant une notion individuelle du fait de sa nature qui repose sur la variabilité de nos sens. Et la notion du beau qui bien que d'origine subjective doit exiger l'adhésion, l'assentiment d'autrui à mon jugement et qui peut donc prétendre à la notion d'esthétique universelle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture