Trois problèmes fondamentaux: le critique “Que puis-je savoir ?”; le moral “Que dois-je faire?”; le religieux “Que m'est-il permis d'espérer ?”.
Les dogmatiques en étaient arrivés à la conclusion suivante: n'agissant jamais sans nous préoccuper de la volonté de Dieu, il convient de définir clairement et le bonheur et les moyens d'y parvenir de manière à régler notre existence présente et à en tirer ce qu'elle peut en donner de moins mauvais. Quand aux sceptiques, ils nous déclarent incapables de savoir quoi que ce soit sur nos origines et nos destinées.
L'attitude de Kant fait contraste: c'est de la connaissance de la loi morale que doit dépendre notre jugement en matière religieuse.
[...] Le Beau est qui plaît sans aucune considération d'intérêt”; qui plaît universellement sans concept”. Le beau apparaît comme forme de finalité d'un objet en tant qu'elle y est perçue sans représentation de fin”. Qu'est-ce qui nous dicte ce sentiment ? Kant croît en trouver la cause dans le mécanisme secret de l'imagination pure; C'est quand la matière donnée est exactement proportionnée au schème qu'elle va rejoindre et compléter de telle sorte qu”elle semble faite exprès pour cette synthèse que nous éprouvons le sentiment et le plaisir de beauté. [...]
[...] Kant l'est beaucoup moins, il déclare que le mur de son esprit est, pour chaque homme, infranchissable. Notre entendement est, pour ainsi dire, logé dans une tourelle ce qui le condamne à n'apercevoir que certains aspects des matériaux. N'ayant pour document que des apparences, notre esprit se perd dans une dialectique impuissante. Cette doctrine interdit donc une métaphysique scientifiquement démontrée mais tous les espoirs sont permis pour la connaissance scientifique des phénomènes. Cette doctrine repose sur la distinction de trois facultés chez l'homme: la sensibilité, l'entendement et la raison et ce qui permet de les analyser, ce sont les jugements synthétiques et a priori. [...]
[...] A partir de la table des jugements on peut découvrir tout le système des catégories qui se divisent en quatre groupes, ceux des jugements. L'entendement regarde à travers ces quatre groupes les images confuses que la sensibilité lui fournit et construit le monde tel que notre conscience nous le représente spontanément. Grâce à cette doctrine, Kant tire des conclusions capitales. Entre la matière de l'intuition donnée a posteriori et les catégories de l'entendement qui jouent a priori il y a un intermédiaire qui est la forme du temps: celle-ci est a priori et toute donnée sensible vient s'y ranger spontanément. [...]
[...] Quant aux sceptiques, ils nous déclarent incapables de savoir quoi que ce soit sur nos origines et nos destinées. L'attitude de Kant fait contraste: c'est de la connaissance de la loi morale que doit dépendre notre jugement en matière religieuse. II. Que puis-je savoir ? C'est la Critique de la Raison pure qui répond à cette question. Hume a émis un doute sur les propositions de toutes les sciences car nous avons confiance dans les axiomes et les lois de la nature par les habitudes que nous avons contractées. [...]
[...] De ces thèses, Kant en tire deux groupes de conclusions. Le premier est rassurant, si les phénomènes ne peuvent exister sans être soumis aux règles même que notre entendement conçoit comme axiomatiques, il ne reste plus aucun motif de douter jamais des résultats de la science quand elle limitera ses prétentions à l'étude des apparences et à la détermination de leurs lois : tout scepticisme à la Hume est bannis. Le second est très sévère, si nous utilisons les axiomes qui dominent les sciences de la nature pour dépasser ce monde d'apparences, nous accomplissons un acte absurde. [...]
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