politiques, droit, justice, égalité, ensemble de règles, principe d'égalité, justice souveraine, universalité des lois, dignité humaine, nature humaine
Est considéré comme juste, ce qui est conforme aux lois, à l'égalité. Le terme « justice » a pour étymologie « jus » qui signifie « droit ». Le droit vient du latin « directus » qui signifie « ligne droite ». Le droit est né de la nécessité de régler les rapports entre les hommes. Nous lui donnons essentiellement une connotation juridique. C'est au travers des lois que le droit s'exprime afin que la justice soit rendue.
Quant aux lois, elles représentent un ensemble de règles propres à une société, un État. Elles permettent d'établir la distinction entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit de faire. Cependant, peut-on considérer comme juste l'application d'une loi uniquement par le droit ? En effet, la justice peut parfois être inégalitaire par l'application de lois discriminatoires comme des lois racistes ou antisémites qui ont été établies durant des siècles.
[...] Les hommes sont sensibles à l'injustice même quand ils n'ont pas de connaissances en droits. Une loi juste peut devenir injuste par son application à la lettre qui est de caractère trop général et s'éloigne ainsi du fondement égalitaire qui constitue la valeur morale de la justice. [II. La justice ne représente pas une égalité rigoureuse.] [II.1 Corriger l'égalité par l'équité] Bien que la justice suppose l'égalité comme condition nécessaire, cela n'empêche pas que des lois « justes » deviennent « injustes ». [...]
[...] La justice signifie-t-elle l'égalité ? [Introduction] Est considéré comme juste, ce qui est conforme aux lois, à l'égalité. Le terme « justice » a pour étymologie « jus » qui signifie « droit ». Le droit vient du latin « directus » qui signifie « ligne droite ». Le droit est né de la nécessité de régler les rapports entre les hommes. Nous lui donnons essentiellement une connotation juridique. C'est au travers des lois que le droit s'exprime afin que la justice soit rendue. [...]
[...] La justice est ainsi illusion car chacun l'interprète comme il la voit. De plus, les hommes sont plus préoccupés par leur personne et sont habités par le sentiment de vengeance d'où la nécessité d'instaurer une justice avec comme condition nécessaire, d'établir des lois valables pour tous. Aristote apportera le principe d'égalité. A l'époque d'Aristote, femmes, esclaves et étrangers n'avaient accès à la justice. Mais cette justice dite corrective, demeure impossible à appliquer pour instaurer la paix au sein de la société. [...]
[...] La justice est avant tout légale] Selon Thomas Hobbes, la justice est souveraine. S'il n'y a pas de lois, il n'y a pas d'Etat et inversément. « L'homme est un loup pour l'homme et l'état de nature est un état de guerre. » (Hobbes)L'individu a le devoir d'obéir pour se protéger, pour préserver la paix. On attribue surtout une connotation légale à la justice. Elle doit être représentée par la loi qui a pour rôle de faire respecter l'égalité entre tous les hommes. [...]
[...] Elles sont indispensables car l'homme à l'état « nature » même si la justice possède aussi une valeur morale, est incapable de vivre en harmonie au sein de la société si sa liberté n'est pas limitée et non supprimée par des lois. [I.3 L'universalité des lois laisse penser à l'égalité.] Ensuite, la justice, par l'universalité de ses lois, laisse présumer un fondement égalitaire. En effet, la justice consiste en l'application, le respect des lois qui régissent un Etat. Les lois doivent donc être les mêmes pour tous. Ainsi, la justice est fondamentalement égalitaire. Elle applique les lois de la même manière avec tous les citoyens. Cependant, les lois présentent des lacunes et sont même injustes. [...]
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