Dissertation de philosophie précise et complète traitant le sujet : "Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ?". Les notions étudiées ici sont la société, le droit, autrui et la justice. De plus, présence d'une biographie et d'une bibliographie de tous les philosophes cités (Rousseau, Kant, Montesquieu...).
[...] Biographie et bibliographie de Montesquieu (1689-1755) : Magistrat et écrivain français. Ses Lettres persanes (1721) où s'expriment les surprises de deux Persans voyageant en Europe, sont une satire spirituelle de la société occidentale. Les Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) fondent sur l'histoire une réflexion politique. De l'esprit des lois (1748) est un classique de la philosophie politique, avec sa distinction des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Biographie et bibliographie de Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) : Ecrivain et philosophe genevois. [...]
[...] Et cette acceptation prend la forme d'une idéologie, parce qu'elle se fait passer pour universelle alors qu'elle est l'expression d'intérêts particuliers. On peut faire la même analyse pour la justice divine ; elle est présentée comme universelle et s'appliquant à tous, mais seuls quelques-uns en sont les porte-parole et tout le monde n'a pas la foi Une justice sans force Tout le problème vient du décalage entre le nombre de ceux qui ont effectivement contracté et le nombre de ceux à qui cet accord s'applique. Mais existe aussi le problème inverse. [...]
[...] Il faut donc décider de s'en remettre à une norme commune qui amène la paix et qui soit incontestée. Ce qui constitue le propre du souverain, désormais le seul juge de ce qui sera permis et interdit, juste et injuste. Le souverain ne pourrait donc pas être qualifié d'injuste. Or cela ne conduit-il pas à des abus envers les citoyens ? II. La justice est universelle 1. D'un point de vue politique Une convention est un accord qui peut évoluer ou se modifier, voire se rompre. [...]
[...] N'est-il pas tenu de faire des actes parfois non conformes aux conventions qu'il a pour charge de respecter, comme le montre Machiavel ? Car il doit absolument rester à sa place dominante pour préserver tout l'édifice de l'Etat La force de la justice Pour éviter la distorsion entre justice et convention, il faut faire en sorte que la convention en soit vraiment une, c'est-à-dire que le pouvoir en place soit l'émanation de tous ceux sur qui ils s'appliquent. Il ne doit pas y avoir de hiatus entre les deux. [...]
[...] Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ? Introduction La peine de mort fut abolie en France en 1981, suite à un changement de majorité politique. Ainsi, ce qui était juste auparavant devient illégal et injuste, du fait du suffrage populaire. C'est donc affaire de convention. Pourtant les partisans de son abolition, nombreux depuis longtemps, invoquaient des principes moraux et universels. Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ? Ces valeurs suprêmes ne sont- elles que l'émanation d'un accord entre une majorité de personnes à un moment donné ? [...]
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