Parmi les finalités que l'on peut donner aux lois, il y en a une qui est celle de la justice. Les lois distinguent aussi ce qui est bien ou mal, intéressant ou pénalisant pour la société et visent au maintien de l'ordre (Non pas motivées par lui-même, mais dans le but d'éviter les conflits et donc de vivre en harmonie, en sécurité et paix, ou du moins de sorte que chacun ne soit pas un danger pour l'autre). Une autre finalité des lois est donc la protection des interdits par nature (ou potentiellement) conflictuelles entre les individus plus précisément entre la société (l'État) et les individus (...)
[...] La justice serait de se conformer aux inégalités naturelles. Platon ne défend pas la démocratie, autrement dit, il ne défend pas le principe d'égalité des opinions (on se soumet dans ce cas au plus grand nombre ce qui n'est en rien justice). just Démocratie Calliclès Égalité des individus, les règles sont fixées par la majorité et ce qui est juste, c'est ce que les plus nombreux (les plus "faibles") estiment juste. On devrait suivre la Nature qui met en place les règles. [...]
[...] Commence donc les problèmes liés à la subjectivité et à l'idée que l'on se fait de la préméditation, de l'intention de nuire, ou bien encore des circonstances. Piaget montre ainsi que le jugement moral n'intervient que relativement tard dans le développement de l'enfant. En réalité, ce sont les deux aspects précédents qui constituent le jugement judiciaire. La justice est-elle une utopie ? II) III) Le droit naturel correspond à l'exercice de la force (Calliclès Platon) contre un prévenu, droit du plus fort (Rousseau) l'équité (Aristote) Juge : interroge, distribue la parole, rapporte lui est reproché et explique la condamnation. [...]
[...] Platon s'est donc intéressé aux problèmes de la justice, c'est sa vocation philosophique qui s'exprime ainsi. Platon va radicalement s'opposer à la démocratie où règnent les opinions et donc où la majorité se laisse conduire par les apparences, ce qui constitue pour lui la pire des manières d'obtenir la justice, de faire les lois. Dans ce système, des professeurs de philosophie s'adressent au pouvoir, ce sont les sophistes. Pour ces professeurs de rhétorique, la vérité ne constitue qu'un accord, toujours provisoire qui correspond au principe de majorité. [...]
[...] Pour Rousseau le contrat social revient sur un prétendu droit du plus fort et reprend un premier contrat mal formulé. Dans les Pensées,, Blaise Pascal reprend de façon ironique les arguments de Rousseau : puisque la justice ne peut être la force, on a fait que la force soit juste . Du point de vue du droit (volonté, obligations, devoir, morale) on va v retrouver aussi le propos de Kant. Dans le contrat, nous dit Rousseau, se produit une transformation des individus dans la sortie de l'état de nature. [...]
[...] On se définit par ses actes (ce que l'on retrouvera chez Sartre). Le phronimos est celui qui définit l'équité ; il est capable d'enfreindre la loi, de la réécrire, pour aboutir à la justice. Le juge constitue ainsi l'intermédiaire, la juste mesure (ce qui diffère de la médiocrité). Lorsqu'il ne peut plus y avoir de "compensation", que le dommage est irréparable, alors la loi du Talion (talis talis : "telle a été ton action, telle doit être ta peine") ne doit pas être systématiquement appliquée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture