Jules Michelet (1798-1874).
Historien français, spécialiste de la Révolution française.
Né à Paris dans une famille d'imprimeurs.
Il est devenu chef de la section historique des Archives Nationales en 1830 et en 1838, il entra au Collège de France.
Ses cours y firent rapidement scandale pour leur anticléricalisme et leur libéralisme affiché, et furent suspendus à plusieurs reprises (...)
[...] Sismondi (1773/1842) historien et économiste suisse. Puis Michelet nous montre l.15 en parlant de Sismondi lui même avoue loyalement . il n'avait sous la main ni les actes ni les manuscrits Sismondi avoue donc ici l'importance des documents pour écrire l'Histoire. Puis aucun des historiens remarquables de cette époque n'avait senti encore le besoin de chercher les faits hors des livres imprimés, aux sources primitives, la plupart inédites (l.17/21) là Michelet nous montre que la recherche, les documents pour faire l'histoire n'étaient alors pas encore une priorité jusqu'en 1830 voire 1836 (l.17), ce n'était même pas une priorité pour lui puisqu'il a écrit Précis d'Histoire Moderne en 1828 et Introduction à l'Histoire universelle en 1831, avec comme base unique des livres. [...]
[...] En effet, durant sa carrière, Michelet a aussi su faire place dans son Histoire à l'environnement géographique et climatique, aux conditions de vie, aux budgets, au peuple en ce sens, Michelet peut être considéré comme le précurseur direct de toute une lignée d'historiens actuels qui se sont consacrés à faire resurgir le refoulé des sociétés passées et ce dans tous les domaines. Michelet parle d'Histoire intégrale totale car il ne laisse aucune zone de trouble, par son imagination il comble les blancs de l'Histoire. Pour beaucoup, le 19ème siècle a vu l'essor de l'Histoire. [...]
[...] De 1852 à sa mort en 1874, il vécu pauvrement à Nantes et à Paris L'oeuvre historique de Jules Michelet est immense : Histoire romaine, Histoire de France, Histoire de la révolution française, et même une Histoire du XIX e siècle, qu'il n'eut pas le temps de terminer. ? : Place et valeur du document dans l'histoire, pour faire l'histoire ? : Reconstituer l'histoire intégrale I : SON AMBITION Il faut, en France, attendre le 19ème siècle pour que le document devienne l'atout majeur de l'historien. Jules Michelet, comme on l'a dit, chef de la section historique aux Archives Nationales, ouvre la voie à l'utilisation des sources. Sa monumentale Histoire de France fait apparaître l'idée d'une histoire résurrection, "histoire résurrection de la vie intégrale". [...]
[...] Pour lui, l'un des enjeux de l'histoire est la quête puis la dissection du document. L'un des objectifs de l'historien est d'utiliser au mieux les documents, c'est à dire toutes les sources, écrites ou pas, qui éclairent le passé. Le document n'a donc pas d'intérêt pour lui-même mais en ce qu'il permet d'atteindre le passé. Une fois les documents dénichés, l'historien doit se familiariser avec eux afin d'en apprécier la valeur et de savoir avec le plus de certitudes possibles quel est leur sens, leur portée, leur valeur et ce qu'ils dévoilent exactement du passé. [...]
[...] allait saisissant et s'appropriant tout (l.49). Michelet dit de Géricault qu'il est son maître parce que tous deux «saisissent» quelque chose qui, tant en art qu'en histoire ne le fut encore jamais, à savoir le peuple (l.52/53). L'ambition de Michelet est ici affirmée : ambition totalisante permettre la résurrection de la vie intégrale dans ses organismes intérieurs et profonds (l.57/60). De plus pour Michelet, l'auteur doit être profondément impliqué dans l'opération qu accomplit, pour lui l'objectif n'est qu'un faux problème. [...]
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