Le « principe de précaution » adopté par la Conférence de Rio à l'égard de l'environnement demande la prudence chaque fois que les connaissances sont insuffisantes. Il définit une nouvelle forme de responsabilité applicable à l'ensemble du complexe scientifique et technique. C'est donc en établissant une agora ouverte entre scientifiques et tiers que l'on peut limiter les risques de dérives. En vue de limiter le risque des dérives, l'on doit créer des Comités d'éthique ...
[...] la médaille a son revers. Même si " la science " a de bonnes utilisations comme celle d'avoir éliminé le virus de la variole qui chaque années frappait des millions de personnes, ou encore si elle a permis une amélioration des conditions de vie, on pourrait d'ailleurs élaborer une liste exhaustive, cependant elle peut avoir de mauvaises utilisations puisqu'elle ne répond pas aux détresses fondamentales et notamment la famine grandissante dans les pays du tiers monde. Après Hiroshima et Nagasaki, Einstein constatait: Nous, chercheurs, dont le tragique destin aura été de contribuer à la création de méthodes d'annihilation toujours plus efficaces . [...]
[...] C'est donc en établissant une agora ouverte entre scientifiques et tiers que l'on peut limiter les risques de dérives. En vue de limiter le risque des dérives, l'on doit créer des Comités d'éthique A notre époque, la nature se trouve menacée dans les grands équilibres qui ont permis à la vie de se déployer, à l'homme d'apparaître, de subsister, de nouer les intrigues de son histoire. Pour la première fois de notre histoire, nous sommes confrontés à des phénomènes comme l'effet de serre, l'atteinte à la couche d'ozone, la pollution de l'eau, de l'air, de la terre, les pluies acides, la déforestation tropicale, le stockage des déchets nucléaires, la disparition de nombreuses espèces vivantes . [...]
[...] Il n'a qu'un mince espace pour effectuer les recherches qui l'intéressent. Il est plutôt commandé par l'état de faire des recherches utiles c'est-à-dire qui rapporteront à l'économie. Aujourd'hui, le but de la science est la production de produits qui agiront sur le monde alors qu'autrefois, on recherchait la connaissance. La science d'aujourd'hui est maintenant devenue de la techno science. Cette transformation est dommageable, car elle crée une science incertaine puisque nous voulons toujours appliquer les techniques sans en avoir compris leurs fondements. [...]
[...] Jacques Testart, lui, dénonce ce que la science est devenue aujourd'hui. Autrefois, le chercheur était un savant. Il travaillait isolé de tous et avait quelque chose de poétique. Aujourd'hui, il est devenu un chercheur spécialisé au service de l'économie. Ainsi, à partir de ce texte de Jacques TESTART tiré de L'Oeuf Transparent, nous chercherons à mieux connaître l'impact du développement technique sur la société et son devenir, en répondant à la problématique suivante : Quelles sont les difficultés engendrées par la science et le progrès qui s'en rattache aujourd'hui et quelles sont les mesures à prendre afin que la science ne soit plus considéré comme une menace pour l'espèce humaine ? [...]
[...] La question se pose de savoir comment arriver à faire du progrès de la science, une arme qui ne retourne pas contre les hommes. LES MESURES A PRENDRE CONCERNANT L'IDEE MEME DU PROGRES : Il est nécessaire de devenir responsable face aux problèmes qu'engendre l'idée même du progrès de la science et de réfléchir au but de la science. Même si le progrès est prise dans la spirale économique, qui l'empêche de stopper ses avancés, il faut mettre en place un véritable moratoire multinational pour penser le progrès scientifique. [...]
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