Pour commencer, les tragiques événements se déroulèrent dans un quartier pauvre et insalubre situé à l'est de Londres. Les travailleurs y étaient généralement sous-payés et les conditions de travail y étaient exécrables. Les femmes étaient souvent exploitées et n'avaient presqu'aucun moyen d'obtenir un revenu pour assurer leur survie : c'est pourquoi le travail du sexe y était très présent. « La police estimait qu'en 1888, il y avait 1200 prostituées à Whitechapel (pour 60 000 dans tout Londres) et 62 maisons closes... » (site Web tueursenséries.org). Ce nombre exubérant est expliqué par le fait qu'une travailleuse du sexe gagnait, en une seule nuit, l'équivalent d'une semaine de salaire d'une simple ouvrière. Cependant (...)
[...] Un autre critère que remplit le tueur de Whitechapel, par rapport au profil d'un tueur organisé, est qu'il ne déplace pas les corps pour les cacher ou pour s'en débarrasser. En effet, on remarque qu'il a laissé à tout coup les victimes dans les ruelles où elles ont été tuées. De cette manière, aucune chance que les autorités ne suivent les traces de sa fuite. Finalement, il y a un dernier facteur qui démontre que Jack l'Éventreur est organisé. Comme tous les autres tueurs de cette catégorie, il tente d'entrer en communication avec la police afin d'alimenter les médias. [...]
[...] Les mutilations avaient eu lieu après sa mort. Mary Kelly était nue. Son abdomen et l'intérieur de ses cuisses avaient été enlevés et la cavité abdominale avait été vidée de ses viscères, qui avaient été posées tout autour du corps. Les seins avaient été coupés, les bras et le visage déchiquetés (site Web tueursenséries.org). De plus, le cœur avait disparu, le meurtrier l'ayant probablement emporté avec lui. Un fait différait cependant des autres cas : cette fois-ci, il y avait eu un témoin. [...]
[...] Cela indique que des actes violents dirigés vers les symboles du corps féminin peuvent provoquer l'excitation sexuelle chez le meurtrier en question. Certains vont jusqu'à affirmer que le couteau planté dans la chair sert de substitut au pénis enfoncé dans le corps de la victime (site Web tueursensérie.org). Finalement, il est à noter que le dernier meurtre de Jack fut particulièrement sadique et agressif. Effectivement, la victime avait été déchiquetée, voire démembrée, et des parties de son corps avaient même été répandues un peu partout dans la pièce. [...]
[...] Plusieurs facteurs pousseraient à catégoriser Jack l'Éventreur comme tel. Pour commencer, il est important de souligner que ce meurtrier en série est très méthodique. En ce sens, il prend les précautions nécessaires pour ne laisser aucune trace qui pourrait l'incriminer. De plus, d'après les autopsies des victimes, les spécialistes en sont venus à la conclusion que le tueur était d'une précision rare, vu les lésions portées à des endroits clés sur le corps. En effet, plusieurs partagèrent même l'hypothèse que le tueur devait probablement être un médecin dû à l'ensemble des lésions analysées sur les cadavres. [...]
[...] Les travailleurs y étaient généralement sous-payés et les conditions de travail y étaient exécrables. Les femmes étaient souvent exploitées et n'avaient presqu'aucun moyen d'obtenir un revenu pour assurer leur survie : c'est pourquoi le travail du sexe y était très présent. La police estimait qu'en 1888, il y avait 1200 prostituées à Whitechapel (pour dans tout Londres) et 62 maisons closes (site Web tueursenséries.org). Ce nombre exubérant est expliqué par le fait qu'une travailleuse du sexe gagnait, en une seule nuit, l'équivalent d'une semaine de salaire d'une simple ouvrière. [...]
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