Le conflit israélo-palestinien a réellement débuté en 1917, lors de la déclaration Balfour, dans laquelle la Grande-Bretagne s'est rendue favorable à l'établissement d'un foyer national pour le peuple juif sur le territoire palestinien. Depuis ce jour existe une discorde concernant la reconnaissance mutuelle des deux communautés, la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël, les problèmes de sécurité au sein des deux territoires ainsi que la question des frontières non réellement tracées. Huit articles abordent ce problème (...)
[...] Cette décision prend toute sa dimension puisque qu'elle est activement encouragée par l'Égypte et la Jordanie, alliés des États unis. Après une rencontre avec l'émissaire américain au Proche-‐Orient, George Mitchell, le ministre égyptien des affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré soutenir le président palestinien en prônant l'établissement d'un environnement sain pour les négociations. Cette déclaration a été rapidement suivie d'un entretien entre le roi Abdallah II de Jordanie et Mahmoud Abbas. Les deux pays ont fait appel à leur allié, les États-‐Unis, pour faire pression sur Israël, les négociations étant encore fragiles et de nombreuses vies étant mises en péril si le conflit ne trouve pas de dénouement diplomatique rapide. [...]
[...] «Les signes d'embellie visibles à Ramallah sont une bulle de prospérité qui ne touche pas le Palestinien moyen. Une illusion de développement économique alimentée par les bailleurs de fonds, les expatriés, les ONG et quelques riches familles palestiniennes.» Le conflit israélo-‐palestinien est donc un conflit social qui s'est longtemps exprimé par la violence, et qui continue de laisser des plaies profondes en creusant de réelles disparités, que ce soit au sein des salles de classe et sur Internet en Israël, ou bien entre grandes métropoles et camps de réfugiés en Palestine. [...]
[...] Après la guerre des six jours, en juin 1967, Israël avait construit des implantations juives dans les territoires palestiniens occupés, et cette colonisation s'est poursuivie depuis jusqu'à la promesse d'un moratoire d'une durée de 10 mois ayant touché à sa fin en septembre 2010. Cet événement vient bousculer les négociations qui venaient tout juste de débuter entre les deux nations. En effet, Le Parisien rapportait, le 5 septembre 2010 que la paix entre les deux communautés semblait être sur de bonnes voies. Côté israélien, le premier Ministre Benjamin Netanyahu semblait prêt à fournir des efforts, et à «faire la paix avec les palestiniens. Mais cela à condition que les Israéliens conservent leurs intérêts, notamment sur le plan sécuritaire. [...]
[...] Malgré dix-‐sept ans de tentative au dialogue, aucune solution n'a été trouvée pour mettre fin au conflit, et la situation actuelle ne s'annonce pas plus favorable à la signature d'accords de paix, les négociations ayant été engagées sur fond de colonisation israélienne et de refus palestinien. Ce conflit a trop duré pour la commission internationale qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour y remédier, en se montrant omniprésente dans les pourparlers et en apportant son soutien aux émissaires étrangers comme George Mitchell. [...]
[...] Ainsi, la perspective d'accords de paix entre Israël et Palestine ne dépend que de la qualité des relations qu'entretiennent ces deux personnages. La mobilisation internationale n'a pas tardé à se manifester depuis puisque comme nous le rapporte dix jours plus tard un correspondant américain pour le Point, la Haute représentante de l'Union Européenne en personne, Catherine Ashton, s'est rendue au Proche orient afin de soutenir les efforts de l'émissaire américain, G. Mitchell pour maintenir le président Abbas dans les négociations, puis rencontrer le ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président palestinien. [...]
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