Philosophie, Antiquité, connaissance, Socrate, Platon, sciences, Darwin, Marx, Byzance, Constantinople, Renaissance, religion, Galilée, Copernic, épicurisme, question eudémonique
La philosophie, c'est étymologiquement le désir/l'amour/la quête (philia) de la sagesse/du savoir/de la connaissance (sophia) – d'un savoir "pur" (théorique) par différence avec le savoir-faire de l'artisan, qui vise l'utilité concrète immédiate. On considère schématiquement que la philosophie proprement dite est née en Grèce autour du 7ème siècle avant J.C.
Les anciens babyloniens, les anciens égyptiens (entre -3000 et -2000) avaient développé mathématiques et astronomie jusqu'à un certain point, mais ces disciplines étaient encore largement imprégnées de mysticisme, et n'étaient pas autonomes vis-à-vis de la religion traditionnelle en vigueur.
[...] On considère schématiquement que la philosophie proprement dite est née en Grèce autour du 7è s avjc. Les anciens babyloniens, les anciens égyptiens (entre -3000 et -2000) avaient développé mathématiques et astronomie jusqu'à un certain point, mais ces disciplines étaient encore largement imprégnées de mysticisme, et n'étaient pas autonomes vis-à-vis de la religion traditionnelle en vigueur. En Grèce, la philosophie revêt deux caractères principaux : c'est la recherche d'un savoir théorique (vs un savoir-faire) dont on considère qu'il doit trouver sa source et sa légitimité dans la raison (vs la tradition, religieuse ou autre). [...]
[...] A Alexandre le Grand dont la réputation de Diogène avait piqué la curiosité, il asséna un simple : ôte-toi de mon soleil manifestant par là une fois encore son mépris des conventions sociales inutiles. Enfin, l'école du scepticisme (du grec skepsis doute fondé par Pyrrhon (4è s avjc) avançait qu'il était légitime de douter de tout, que la raison humaine était impuissante à accéder à quelque vérité que ce soit dans quelque domaine que ce soit. En s'imprégnant de cette idée, on pouvait mener une existence détachée, sereine, loin des querelles nécessairement liées à tout ce qui touche à la recherche du vrai. [...]
[...] C'est un savant qui adopte un point de vue extérieur sur sa discipline ou un philosophe qui a une solide culture scientifique. Cette discipline, qu'on appelle épistémologie càd discours philosophique (logos) sur la science (episteme) est importante à plusieurs égards, parce que la science a aujourd'hui une réputation de fiabilité sans égale. Il peut être important de montrer d'un côté que la science n'a pas forcément accès à toute la vérité ; et d'un autre côté que telle discipline ou théorie qui se prétend scientifique afin de paraître plus crédible ne mérite peut-être pas un tel statut (l'astrologie, certaines théories religieuses dites du dessein intelligent la psychanalyse ou certaines autres branches des sciences humaines # Sur les questions métaphysiques, certains persistent à penser que l'on peut y répondre rationnellement, que ce soit dans un sens ou dans un autre, souvent en invoquant la science dernier cri. [...]
[...] Epicure (4/3è fonda l'épicurisme et son idée maîtresse était que le bonheur résidait dans le plaisir. On appelle aujourd'hui épicuriens ceux qui recherchent le plaisir (essentiellement physique) sous toutes ses formes ce qui n'est pas vraiment ce que professait Epicure. Le stoïcisme, fondé par Zénon (4/3è s avjc) près d'un Portique stoïkeion à Athènes, eut pour représentants fameux l'esclave Epictète (1/2è s apjc) et l'empereur Marc Aurèle (2è s apjc), dont le règne fut notoirement difficile (guerres, épidémies Tous deux professaient notamment que le bonheur ne dépendait pas du statut social ni des circonstances mais de la capacité à atteindre une forme d'impassibilité face aux événements. [...]
[...] En tout cas, ils sont quasi-unanimes pour rejeter le polythéisme grec traditionnel, qu'ils considèrent comme une forme grossière d'anthropomorphisme (même si ce n'est pas le terme qu'ils emploient). Xénophane (6è s écrivait notamment que si les bœufs avaient des dieux, ils se les imagineraient sous forme bovine suggérant ironiquement que la religion en vigueur dans les cités grecques était globalement assez simpliste. # Les questions éthico-politiques (portant sur le bien et le mal, le juste et l'injuste) : elles sont soulevées de manière emblématique par Socrate (5è même si quelques présocratiques s'y intéressaient déjà. [...]
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