Depuis, de nombreux Comités locaux du NPA se sont créés pour essayer de rassembler un maximum de monde. À l'occasion de mon boulot et à quelques mois des élections européennes, je suis allé rencontrer ces partisans du NPA lors d'un de leurs Comités locaux (mardi 17 février 2009). Entretien avec Mireille (qui souhaite garder l'anonymat), membre du Bureau Fédéral et sur la liste du CPN, le Congrès Politique National (ou Bureau National) (...)
[...] Au NPA Valence, il y a 19 militants cartes de prises. Mais nous avons beaucoup plus de sympathisants autour ; tout le monde n'a pas pris sa carte au NPA. En tout, en Drôme-Ardèche, au moment du Congrès local [18 janvier], on en était à 92 cartes. Depuis, on a beaucoup de personnes qui prennent contact sur Internet, sur le site national. Ensuite, le site national nous les renvoie en fonction de leur département. Et au niveau national ? Au niveau national, on était à 9.200 cartes à peu près. [...]
[...] Deux noms étaient en course : le NPA donc et le PAR, le Parti Anticapitaliste Révolutionnaire. Le premier a recueilli 376 voix et le second Au début, le nom NPA ne plaisait pas vraiment aux militants. Et, au moment des Congrès locaux et de la crise, les militants sont revenus vers lui parce qu'il symbolisait vraiment ce qui se passait, c'est-à-dire que, face à cette crise, qui est la crise du capitalisme, on doit justement être anticapitaliste. Vous m'avez dit que vous souhaitiez vous détacher du trotskisme . [...]
[...] De toute façon, c'est un gouvernement qui est aux ordres du Medef [Mouvement des Entreprises DE France], donc ils font exactement ce que le Medef a envie qu'ils fassent. Et votre avis par rapport à l'allocution du 05 février dernier ? Je n'ai pas pu la voir. Mais j'en ai lu quelques extraits et c'est toujours le même discours démagogique. Il a parlé de la taxe professionnelle, mais ce n'est pas nouveau ! Cela fait des années qu'on en parle ! [...]
[...] D'une manière générale, quel est votre programme politique ? Ce sont surtout des mesures d'urgence qu'on a toujours réclamé. Au niveau de l'emploi, par exemple, c'est 1.500 net minimum pour tout le monde. Aucun salaire en-dessous. Quand on est en relation avec la vie, on sait très bien qu'on ne peut pas s'en sortir sans cette somme. Mais, si on augmente les salaires, est-ce que cela ne va pas engendrer derrière une inflation, une hausse des prix ? Et, au final, la vie sera aussi chère qu'auparavant . [...]
[...] Est-ce que l'anticapitalisme est quelque chose de possible aujourd'hui, dans le monde actuel ? Si oui, qu'est-ce qu'il faudrait faire ? Ce qui est sûr, c'est que cela ne se ferra pas du jour au lendemain. On sait très bien que si on gagne aux élections, on ne va pas dire maintenant, on est anticapitaliste Il y aura une période de transition, où il faudra mettre en place des structures d'autogestion dans les entreprises et, progressivement, se ré-approprier les grands moyens de production . [...]
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