Etude de l'intentionnalité et de la transcendance de l'ego chez Sartre et Husserl. A la même époque naît deux philosophies : A quel point l'existentialisme s'est-il nourrit de la phénoménologie ? Comment Sartre s'est-il approprié des concepts husserliens pour fonder sa philosophie ? C'est donc le rapport philosophico-historique que nous nous proposons d'étudier ici avec vous.
[...] D'autres psychologues pour la plupart - pensent découvrir sa présence matérielle, comme centre des désirs et des actes, dans chaque moment de notre vie psychique. Nous voudrions montrer ici que l'Ego n'est ni formellement ni matériellement dans la conscience: il est dehors, dans le monde ; c'est un être du monde, comme l'Ego d'autrui Dans cet article, il va clairement admettre que Husserl à raison sur de nombreux points, tels que : a. Intentionnalité : Il semble inutile de développer cette partie, car on la vue en transition avec Tanguy, sauf peut-être faudrait-il noter qu'il se rapproche plus de Heidegger en parlant de l'être dans le monde et que l'intentionnalité et la phénoménologie sont un éclatement dans le monde b. [...]
[...] L'intentionnalité, qui ne signifie rien d'autre que cette particularité foncière générale qu'a la conscience d'être conscience de quelque chose est la structure fondamentale de la conscience. Et que seule l'évidence transcendantale était susceptible de révéler. Chaque pensée a ainsi nécessairement son pensé corrélatif. Husserl appellera noème l'objet visé par la conscience et noèse la manière dont elle le vise. Ici, dans l'exemple, le noème est la maison et la noèse est perception, imagination, jugement prédicatif, jugement de valeur impliquant l'objet visé maison etc. [...]
[...] Définition de l'ego : C'est un substantif tiré du pronom personnel latin ego moi Il désigne généralement la représentation et la conscience de la personnalité (notamment en psychologie) ou comme une entrave à notre développement personnel (notamment en spiritualité). II- Il est un concept philosophique : a. Né avec Descartes : Il est un terme dont l'usage dans la langue philosophique a été inauguré par des interprétations modernes du cogito de Descartes, qui firent de ce pronom personnel un substantif: l'ego. [...]
[...] La notion même de courant, de courant de cogitationes ou de pensées, ouvre sur d'importantes questions. Ce courant, par exemple, n'est pas exempt de répétitions. Nous admettrons cependant ici la notion tant il est assuré que la conscience ne peut, sans s'affoler, être conscience de tout Car si tel était le cas y aurait-il par exemple un sens à percevoir la nouveauté d'un événement ? Cogito pour sa part, signifie pensant. Le cogito le je pense de Descartes, c'est le pensant, le ce-qui-pense. [...]
[...] Lévinas poursuit et approfondit son analyse de l'essence intentionnelle de la conscience, sa donation de sens. Donner du sens, c'est identifier. Penser, c'est pour Husserl identifier Les logiciens désignent cette activité comme prédication - le travail de la copule - et la formalisent par S est p Mais Husserl, dans une approche plus large, repère le phénomène de l'identification à l'oeuvre dans toute constitution de sens, qu'elle soit linguistique, perceptive, émotive, mnésique ou autre. En outre, poursuit Lévinas, identifié, c'est synthétiser, rassembler le divers pour trouver l'unité dans la multiplicité. [...]
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