Ce document est une dissertation de philosophie complète et entièrement rédigée qui porte sur l'intelligence.
Aujourd'hui, l'intelligence est comprise comme artificielle et impénétrable. On peut dès lors se demander si les prérogatives liées au pouvoir de choisir s'accompagne d'une responsabilité ?
Dès lors, à l'heure où l'intelligence s'enharnacher d'artifices et de superficialité (I), n'est-elle pas contrôlée par une élite emprunte d'une morale (II) ?
[...] Cette notion de devoir au sein des intelligences dites artificielles s'articule autour de la notion d'utilité : il est nécessaire de développer des outils permettant aux "intelligences artificielles" d'intégrer cette notion afin de se prémunir d'une faille structurelle dans la conception et la pérennité de ces outils. Par ailleurs, les ingénieurs utilisant ces outils doivent également avoir conscience d'être les artisans, telle que le concevait Charles Péguy, de cette révolution culturelle et informatique. II. Peut-on parler d'une élite ayant des devoirs ? [...]
[...] Ainsi, l'élite : disposant du pouvoir de choisir et de l'intelligence est en mesure de pouvoir créer un contenu accessible à tous et à toute. Dès lors, l'élite, telle que définit par Machiavel dans Le Prince, dispose des levier et compétences politiques nécessaires à son activité. Afin de pouvoir exercer librement ses choix, l'élite doit cependant accomplir des actes pour la population : notamment dans l'organisation quotidienne présente au sein de l'Etat. Dès lors, cette organisation s'apparente à un devoir inhérent à la pratique du pouvoir par les élites. [...]
[...] L'intelligence a-t-elle des devoirs ? Au détour d'une prose engagée, le poète, journaliste et homme politique français Paul-Vaillant Couturier rappelle au sein du rapport Au service de l'esprit que "L'intelligence défend la paix. L'intelligence a horreur de la guerre". Dès lors, l'intelligence représente pour cet homme d'État un mantra selon lequel chacun peut y tirer les canons de la paix. À effet, le mot s'emprunte à la locution latine intelligentia signifiant « faculté de percevoir, compréhension, intelligence » lui-même dérivé d'intellĕgĕre (« discerner, saisir, comprendre »), composé du préfixe inter- (« entre ») et du verbe lĕgĕre (« cueillir, choisir, lire »). [...]
[...] Aujourd'hui, l'intelligence est comprise comme artificielle et impénétrable. On peut dès lors se demander si les prerogatives liées au pouvoir de choisir s'accompagne d'une responsabilité ? Dès lors, à l'heure où l'intelligence s'enharnacher d'artifices et de superficialité n'est-elle pas contrôlée par une élite emprunte d'une morale ? I. L'intelligence artificielle doit être contrôlée : le devoir d'aider l'homme Dès 1950, Alain Turing prévoit l'avancée technologique telle que nous la concevons aujourd'hui. Le test de Turing est très simple : « Si une machine se comporte aussi intelligemment qu'un être humain, alors elle est aussi intelligente qu'un être humain ». [...]
[...] Dès lors, la notion de devoir est inhérente à celle de pouvoir et ne peut s'y dissocier. On le remarque de par les responsabilités qu'impliquent cette notion de puissance. Cette notion est nécessaire à appréhender par les détenteurs du pouvoir eux-mêmes. Cette réflexion tire ses racines de propos d'Aristote dans La Politique. En effet, l'auteur grec remarque que l'exclusion est la mère des séditions : dès lors, les élites doivent intégrer tous groupes de la cité où ces derniers se retournerait contre eux : c'est leur devoir qui en va de leur survie. [...]
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