L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'homme ? - publié le 22/09/2009

Résumé du document

La conscience est habituellement définie comme la connaissance qu'à l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. L'inconscient, au contraire, peut se définir de deux manières : négativement comme ce qui n'est pas conscient (le non-conscient) ou positivement comme une réalité psychique possédant un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres.

Mais, l'inconscient est-il aussi important que le conscient dans la définition de l'homme ? Après avoir vu que l'inconscient ne permet pas de définir l'homme comme le veut la conception du sens commun, puisque, dans certains cas, l'inconscient peut définir l'homme autant que la conscience, nous verrons si l'homme se caractérise autrement que par sa conscience ou son inconscience (...)

Extraits

[...] L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'homme ? La conscience est habituellement définie comme la connaissance qu'à l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. L'inconscient, au contraire, peut se définir de deux manières : négativement comme ce qui n'est pas conscient (le non-conscient) ou positivement comme une réalité psychique possédant un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres. Mais, l'inconscient est-il aussi important que le conscient dans la définition de l'homme ? Après avoir vu que l'inconscient ne permet pas de définir l'homme comme le veut la conception du sens commun, puis que, dans certains cas, l'inconscient peut définir l'homme autant que la conscience, nous verrons si l'homme se caractérise autrement que par sa conscience ou son inconscience. [...]

[...] Je pense qu'on peut dire que l'inconscient permet autant que la conscience de définir l'homme. L'homme nécessite une conscience de soi et d'un inconscient mais nous avons vu que ces deux notions étaient liées. Malgré l'importance de la conscience, il ne faut pas négliger le poids de l'inconscient qui nous force à relativiser la notion de sujet (un être conscient de ses pensées et de ses actes, libre et responsable). Nous pouvons maintenant nous interroger sur le fait que l'inconscient soit une valeur d'excuse ; Peut-on pardonner un acte sous prétexte que son agent ait agit inconsciemment ? [...]

[...] L'inconscient est indispensable à la vie de la conscience puisque se sont des faits, des pensées inconscientes qui expliquent certains actes conscients. De plus, la conscience doit permettre d'explorer l'inconscient. On sait donc que l'inconscient est supérieur au refoulé, puisqu'en plus du refoulé, il y a l'inconscient de l'imagination, du corps (selon Descartes, l'inconscient se situe dans le corps), de la perception ou de la sensibilité (extérieur ou interne, tel que les sentiments, les passions). Ce qui lient conscience et inconscient est l'irrationnel (qui est au delà de l'emprise de la raison), l'illogique. [...]

[...] II) l'inconscient peut définir l'homme autant que la conscience Il est vrai que l'inconscientest souvent un terme négatif qui n'est pas accompagné de savoir. Celui-ci désigne soit un ensemble de lois qui gouvernent le corps à notre insu soit un ensemble de signification de pensées qui échappent à l'individu lui-même. Ici, il et question de l'inconscient psychique introduit par Freud qui découvre une résistance des malades (atteint d'hystéries notamment) à faire remonter des souvenirs traumatisants car si on contredit l'inconscient, il risque de provoquer certains symptômes (conflits, tensions) qui seront synonymes de maladies psychiques. [...]

[...] A cette conscience s'oppose la conscience morale qui est une connaissance qui juge en fonction de valeurs dites morales tel que le remord. D'autre part, il existe le registre de la conscience spontanée (ou immédiate) à laquelle s'oppose la conscience réfléchie. La conscience spontanée est la saisie directe et immédiate par in individu de ce qui s'offre à lui (exemple de la faim qui arrive spontanément). La conscience réfléchie caractérise le retour du sujet sur lui-même, il met à distance ses pensées et refuse le monde tel qu'il est donné. [...]