Injustice, Socrate, Pascal, Aristote, nature humaine, justice extrême, Terence Afer, conséquences, condition humaine, sagesse, moralité, idéologie, théorie, codes moraux, lois
Le terme « justice » du latin justitia provient lui-même du nom justus qui signifie « conforme au droit » celui-ci ayant pour racine jus : « dire ce qui est juste ». Ensuite, le mot « fatalité » provient du latin fatalitas qui veut dire « nécessité du destin, fatalité ». Depuis l'Antiquité, la notion et l'institution de la justice sont sujettes à` de nombreux questionnements. Malgré cela, l'élément de justice le plus philosophé demeurera à jamais l'injustice. Par exemple, Socrate avait pour conception de ce qui est juste, ce qui apporte un bénéfice, il suffit donc à` ce que l'on nomme la justice légale, pénale : un ensemble de règles que l'on se doit d'accepter pour favoriser la cohabitation et ainsi la stabilisation de la société. On pourrait ainsi, d'après ce raisonnement, concevoir la justice comme ce qui protège la société. Pour autant, l'injustice est indissociable de la nature profonde de nos sociétés et plus précisément de la nature humaine.
[...] Car comme dirait Terence Afer, poète du IIème siècle avant J.-C. : « Justice extrême est extrême injustice. ». De ce fait, la justice des uns et aussi l'injustice des autres, car la justice n'est pas capable de satisfaire la définition de ce qui est juste ou non, et ne se fie pas aux valeurs morales convergentes, mais bien pénales. Cependant, la loi étant jugée pour la plupart comme étant juste par acceptation, et par d'autres comme étant injuste par déclin, la justice ne peut mener que fatalement à l'injustice selon ces critères. [...]
[...] Pourtant l'Homme a malgré cela fondé une société durable et fonctionnelle qui garantit la sécurité pour une grande majorité. Cette sécurité reste la première forme de justice car elle garantit l'égalité de traitement et d'affermissement. C'est une chose possible en partie gra^ ce à la singularité de l'Homme qui est capable de transcender la nature dans certaines limites et ainsi supprimer l'injustice dans d'absolues frontières. [...]
[...] D'autre part, la justice provient de la cristallisation de normes morales, mais non naturelles. En effet, l'Homme peut échapper à l'environnement que lui offre la nature pour ainsi avoir l'impression de s'en être émancipé. Cependant, l'instinct de l'Homme lui empêche d'échapper continuellement à la nature, ou du moins, la sienne. Ainsi débute mon raisonnement : la nature étant encrée en l'Homme et la justice étant fondée par la morale humaine, il est logique de concevoir que la morale humaine comprend une partie qui reste dominée par la nature. [...]
[...] La justice est indissociable de l'injustice car sans les injustices, parler de justice serait tout simplement erroné. Tout d'abord, l'injustice ne peut pas être dissociée des inégalités sociales, car pour paraphraser Aristote, traiter les choses inégalement est la plus grande des injustices, et dans la continuité de ce raisonnement, on ne peut pas qualifier quelque chose de juste si cela favorise ou crée l'inégalité, car la justice a le devoir de nous protéger des inégalités sociales avec son principal idéal : l'équité. [...]
[...] Conclusion Pour finir, il est vrai que la justice est en réalité non légitime dans la nature puisque celle- ci reste fondée par les inégalités entres les espèces et même les individus au sein d'une même espèce, cela signifie que l'état naturel de l'Homme est son état soumis aux règles naturelles. Néanmoins, les droits non naturels créés par l'Homme lui permettent à` nouveau de s'émanciper de la nature. La justice est à` l'antipode de la nature car elle suit des codes moraux qui se séparent de l'instinct animal. [...]
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