La justice est la volonté de vivre conformément à ce que l'on reconnaît être bien. De ce point de vue, l'homme injuste est celui qui, à un moment donné, choisit d'agir en dépit du bon sens, contre la justice ou l'équité.
Mais alors en agissant ainsi l'homme injuste ne se condamne-t-il pas à ne jamais être heureux ? Peut-il être rattrapé par sa conscience et de ce fait se voir dépossédé du bonheur ? Ainsi le bonheur n'est-il pas uniquement réservé à l'homme vertueux ? (...)
[...] Tout dépend des circonstances, de l'injustice commise mais l'individu peut être puni, réprouvé et ne plus ou pas jouir du bonheur. L'injustice étant un sentiment négatif, cela ne peut avoir que de mauvaises répercussions sur l'homme qui en fait l'usage, nous sommes tous dotés de la conscience humaine, certains l'ignorent plus ou moins mais elle finit toujours par refaire surface. Elle va ronger l'homme qui a été injuste, qui n'a pas respecter la morale, les individus ou encore les institutions et l'empêcher d'être heureux, totalement épanoui puisqu'il ressentira plus de douleurs que de plaisirs. [...]
[...] L'homme injuste ne peut guère être heureux. L'homme, s'il est injuste ne peut pas être heureux, il peut entrevoir le bonheur mais celui-ci en principe n'est pas éternel. En effet comme l'explique Stuart Mill, le bonheur n'est pas un état continu d'exaltation agréable, celui-ci ne dure que quelques instants. Le bonheur n'étant pas de très longue durée, l'homme injuste ne sera pas toujours heureux au cours de sa vie ; la joie, le plaisir comme la chance qui font qu'un individu est heureux, sont passagères. [...]
[...] En effet, dire qu'un homme est injuste est une perception extérieure de cet individu, c'est une opinion, un jugement sur lui qui est porté par une autre personne. Ainsi le fait qu'il soit injuste n'agit pas forcément sur lui, sur son moral. Cet homme injuste n'a donc aucun reproche à se faire, il peut profiter du bonheur sans que les injustices qu'il a pu commettre ne vienne l'inquiéter. Si une part des hommes se dit inconscient de leur injustice, une autre reconnaît son caractère injuste. [...]
[...] En effet non seulement on peut être injuste et heureux mais en plus on peut être heureux grâce à ses actes injustes. Un avocat peut se retrouver dans ce cas lorsqu'il choisit de défendre des coupables, d'innocenter des malhonnêtes, cela sera perçu comme une injustice de la part des victimes. De plus, cette activité aura permis à cet avocat de s'enrichir contribuant ainsi d'une certaine façon à son bonheur. Mais l'homme injuste ne se satisfait pas forcément de la richesse, des biens matériels pour être heureux. [...]
[...] Pour conclure un homme même s'il est injuste peut être heureux, cela dépend de l'individu et de son état de conscience, il peut être conscient de son injustice comme au contraire l'ignorer et jouir du bonheur, satisfaire ses plaisirs. Mais l'homme qui est injuste doit également se méfier des conséquences, à trop vouloir être injuste, il peut être pris de remords et risquer de ne plus, pas être heureux. Tout dépend également de la perception que un homme injuste a du bonheur, l'homme sera heureux si al conception du bonheur qu'il se fait lui correspond réellement, est propre à sa personne. [...]
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