Document s'interrogeant sur la part de similitude et de différence existant entre les idées égalitaristes de J. J. Rousseau et les conceptions utopico-communistes du XVIIIe siècle. Il établie la distinction entre des concepts fondamentaux puis étudie l'héritage de J.J. Rousseau dans la pensée de S. Maréchal.
[...] J. J. Rousseau, Œuvres complètes, Paris t p [22]. Ibid., P [23]. J. J. Rousseau, Œuvres, t p Certains chercheurs estiment qu'il s'agit de l'interdiction de manger le fruit de «l'arbre du bien et du mal». [24]. Ibid., p [25]. Ibid., p [26]. [...]
[...] Rousseau et les conceptions utopico- communistes du XVIIIe siècle ? La question, si décisive pour élucider le rôle du «philosophe genevois» dans l'histoire de la pensée sociale, pour élucider aussi l'objet de l'histoire du communisme et du socialisme prémarxistes, capte l'attention depuis bien longtemps. Paul Janet écrivait: «Jean-Jacques est incontestablement le fondateur du communisme moderne»[1]. Benoît Malon, quant à lui, affirmait une idée opposée : «Rousseau est le porte-voix de la ‘doctrine jacobine bourgeoise»[2]. Selon Ch. Rihs: pensée de Rousseau a progressé de la «communauté» à la «propriété», de l'utopie au rationalisme politique. [...]
[...] Rousseau. Et si cela ne suffit pas, dit-il, pour cultiver chez le lecteur ses germes de vertu, c'est donc qu'il en est purement et simplement dépourvu[17]. A partir des années soixante-dix, Maréchal eut une bonne connaissance des œuvres de Rousseau. Celles-ci se trouvent déjà citées dans ses Stances. Nulle part dans les écrits de Maréchal nous n'avons trouvé de propos défavorables à l'endroit de Rousseau. L'auteur en parlait invariablement avec louange et respect. Manifestant pour les modèles de l'Antiquité cette fascination propre au XVIIIe siècle, il comparait Rousseau à: Epictète, manifestement en tant que stoïcien replié sur soi-même, indifférent aux conditions extérieures d'existence, mais appelant à la modération, à la vertu et à la liberté ; Fabricius, qui devait sa réputation à sa simplicité, son honnêteté, sa nature désintéressée et son mépris du luxe ; Caton, républicain austère et sage qui regardait d'un oeil inquiet la dissolution des moeurs romaines ; Aristide, incarnation de l'incorruptibilité, de la justice et de la fidélité au devoir ; Dédale, soit (la question demeure obscure) en tant que constructeur du Labyrinthe où fut enfermé le Minotaure, soit en tant que sage ayant fui le roi Minos avec les ailes de sa fabrication. [...]
[...] 497-498. Ibid., Voir ibid., 24, p. 19-25, 43-50 ; p. 26-29, 33-41 ; p. 2-9 (33-42). Marechal: Almanach des républicains, Paris p 72- 129-130. [10]. Ibid., p [11]. Ibid., p [12]. Cf. [...]
[...] Après avoir beaucoup fait, elle s'est arrêtée devant le monstre de la propriété privée. D'où son importance en tant qu'«avant-courière d'une autre révolution bien plus grande» qui sera la dernière et qui proclamera la «République des Egaux»[27]. L'égalité sociale pour Rousseau c'est l'égalité de citoyens économiquement indépendants et autonomes rassemblés par une propriété identique ainsi que par des possibilités et des moyens de vie égaux. Avant la Révolution, Maréchal était proche des idées de ce genre, mais il ne doutait pas de leur réalisme. [...]
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