Dissertation de Philosophie niveau Lycée : "Suis-je le même en des temps différents ?"
[...] Parfois, on tire son identité d'un rapport de force avec autrui, mais, autrui peut aussi préjuger, c'est-à-dire donner à la personne une identité sur son apparence. Pour Sartres, l'apparence d'un individu est le reflet de sa personnalité intérieur, L'homme est tel qu'il paraît La encore, l'identité de la personne est défini par autrui, car son existence est incommunicable, elle ne renvoie qu'à elle-même et, en ce sens, elle dépend de la relation avec l'autre. Ainsi, Sartres place le regard d'autrui au centre des modes de possibilité d'une personne et autrui devient le médiateur indispensable entre moi et moi-même. [...]
[...] Le sujet, lors de sa rencontre avec autrui, ne peut pas en tirer directement une amitié, mais doit passer par le conflit. Cette relation implique que la conscience doit se poser en opposition d'autrui, doit en conséquent se reposer sur la négation de l'autre pour tirer sa propre identité, c'est-à-dire tendre vers son unité. Cette dernière ne découle donc pas d'une réflexion du sujet sur lui-même, mais d'une rencontre avec autrui. Ainsi, l'identité de la conscience d'un individu sera toujours en opposition avec la personne rencontrée et ne sera jamais la même en fonction de l'autre. [...]
[...] Tout se passe comme si ma personnalité était le reflet subjectif de mon apparence. Dans ce mode de définition, mon identité tire sa source du regard d'autrui, qui est indubitablement subjectif. Donc mon identité changera au gré de l'appréciation de mon apparence par autrui. Par ailleurs, si on arrive à tirer d'une relation avec autrui de la sympathie, alors on risque de complètement perdre sa propre identité, au profit de celle d'autrui. En effet, la sympathie est une véritable communion avec autrui, c'est-à-dire le partage des sentiments, des pensées, des idées et même des sensations. [...]
[...] Dissertation de Philosophie Sujet : Suis-je le même en des temps différents ? La connaissance de l'homme est un sujet qui a opposé de nombreux philosophes, que ce soit Sartres, Descartes, Nietzsche ou encore Freud. L'identité de l'individu relève de nombreux paramètres, qui peuvent être régies par notre propre volonté, notre interaction avec le monde qui nous entoure, ou bien par des facteurs qui nous dépassent, comme notre inconscient. A première vue, on ne peut pas rester le même toute une vie, notre comportement va différer par rapport à autrui, que ce soit volontaire ou non, notre perception du monde et des personnes, donc de nous-mêmes va changer notamment par la modification de notre statut social ou bien simplement par l'expérience de la vie. [...]
[...] Dans la suite du syllogisme, il fait la négation de son identité pour la donner à l'esclave. Ainsi, grâce à ce raisonnement, Nietzsche illustre la capacité de l'oiseau de proie à se définir lui-même, il n'a pas besoin de l'esclave pour se définir, car il est maître de lui-même, libre et indépendant. Dans ce dialogue, il contredit la dialectique de Hegel. En effet, pour ce dernier, le maître se sert de l'esclave, mais il sombre dans l'oisiveté et devient dépendant du travail de l'esclave ; comme il tirait son identité du conflit avec l'esclave, celle-ci est bouleversée lorsque l'esclave s'affranchit de la servitude du maître. [...]
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