Il est d'usage de considérer que ce que nous sommes résulte des choix que nous faisons consciemment à chaque instant de notre existence. Pour autant, par nos choix, nous pouvons contrôler l'intégralité de celui que nous sommes et de celui que nous seront.
Mais comment peut-on influencer notre propre être par de simples choix ? Comment peut-on devenir un être inconsciemment et au gré de nôtre volonté ? Finalement, choisit-on d'être celui que l'on est ? (...)
[...] Choisit-on d'être celui que l'on est ? Il est d'usage de considérer que ce que nous sommes résulte des choix que nous faisons consciemment à chaque instant de notre existence. Pour autant, par nos choix, nous pouvons contrôler l'intégralité de celui que nous sommes et de celui que nous seront. Mais comment peut-on influencer nôtre propre être par de simples choix ? Comment peut-on devenir un être inconsciemment et au gré de nôtre volonté ? Finalement, choisit-on d'être celui que l'on est ? [...]
[...] On peut tout de même, je pense, choisir en grande partie celui que l'on est et donc celui que l'on deviendra. Par exemple, l'éducation qui nous est inculpée étant enfant, n'est pas définitive et nous pouvons nous en détacher. Mais pour cela il faut parvenir à faire travailler sa conscience et à penser indépendamment de ce que l'on nous a appris. Nous sommes tous des êtres changeants inconsciemment grâce aux choix que l'on effectue consciemment. Il n'y a rien de plus difficile que de s'entendre dire tu n'es plus le même, tu as changé car cela échappe à notre conscience. [...]
[...] Nous ne pouvons donc choisir celui que l'on est que partiellement. D'un côté nous n'avons pas le choix sur ce que l'on est : caractères héréditaires, caractéristiques physiques, éducation. Mais au fur et à mesure du temps nous ressemblons de plus en plus à celui que nous désirons devenir. La société dans laquelle nous vivons nous influence inconsciemment mais nous laisse le choix de penser par nous-mêmes. S'opposent donc la conscience et l'inconscience. Nous sommes tous des êtres conscients mais débordés par l'inconscient. [...]
[...] Ensuite, les expériences précoces subies étant enfants ont inconsciemment une place prépondérante dans la détermination de l'être que l'on devient. On est le résultat de ce que l'on a été. Nietzsche a dit : deviens ce que tu es Ce que l'on est aujourd'hui aura une influence sur l'être que l'on deviendra. Ainsi l'éducation détermine en partie l'individu que l'on sera demain. L'éducation parentale inculpe inconsciemment des notions, des valeurs qui accompagnent le développement de l'enfant et lui attribue des traits de caractère. [...]
[...] Nous maîtrisons donc en partie ce que nous sommes. La conscience permet de réfléchir, de raisonner, de comprendre le monde alentour et donc de se forger sa propre opinion, sa propre personnalité, son propre soi. La maîtrise de notre devenir est possible à travers la liberté de choisir qui nous permet de devenir celui que nous désirons être. Cette liberté est notamment présente dans les sociétés modernes : liberté d'expression, de pensée, individuelle. Elles laissent le choix à notre conscience de juger par elle-même. [...]
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