L'indifférence n'est pas un sentiment, mais plutôt une position vis-à-vis du monde qui nous entoure. Cette dernière est l'adoption d'un état volontaire, qui paradoxalement ne peut être définie de manière claire et précise. Chaque homme se trouve au moins une fois dans sa vie confronté à une situation où l'indifférence est le meilleur moyen de ne pas être en conflit avec soi-même et avec les autres. Néanmoins, chaque individu est libre de décider s'il veut vivre dans l'indifférence où dans l'acceptation des différences. Ainsi, un homme peut choisir de vivre selon un mode de vie relatant de la froideur. Les hommes indifférents sont victimes du désintéressement du monde extérieur. En effet, ils ne peuvent pas délibérer et avoir un quelconque jugement. On parle de la liberté d'indifférence qui fait que l'âme est libre de choisir entre deux partis, car aucun motif ne la fait pencher vers l'un plutôt que vers l'autre.
Ce désintérêt de tout ne va-t-il donc pas à l'encontre de la vie qui anime chaque être vivant ? Ce choix de vie n'est-il pas le dernier ?
[...] Ils se heurtent à la difficulté de s'avouer ou d'assumer l'importance réelle d'un fait dans un but de se protéger de la tourmente et de vivre en paix. Ces hommes sont donc en marge de la société et se plient à l'indifférence. Celle-ci fait que l'homme met tout sur le même pied d'égalité et qu'il ne peut pas comparer. C'est une absence d'intérêt. L'indifférence est un nom formé sur la base de différence et est précédée du préfixe in qui indique le contraire. [...]
[...] En effet, l'homme est un âtre de changement, c'est-à-dire qu'il en veut toujours plus et n'est jamais satisfait. L'apathie rompt cette caractéristique de l'homme et fait de lui un être passif qui s'endort sur ses acquis. L'orgueil de l'homme disparaît alors que celui-ci permet de progresser. Le détachement rend donc la vie d'un homme interminable et sans intérêt. Sans but, il est contraint d'attendre jusqu'à ce que son heure vienne. Par conséquent, il redeviendra libre et s'affranchira de l'indifférence. Conclusion L'indifférence est donc un choix de vie qui rend l'homme de moins en moins maître de lui-même. [...]
[...] L'indifférence permet à l'homme de ne pas avoir de but final. Il est donc perdu et renie sa nature. L'erreur enivre et l'indifférence assoupit mais ni l'une ni l'autre ne comble le vide de l'âme. Cet assoupissement entraîne donc l'hébétude de l'homme qui ne cherche plus à se surpasser. Son manque d'émotion est la source qui fait que l'homme sera en proie à la nature. Il pourra alors être considéré comme un être fini comme les animaux. Toutefois l'indifférence fait plus que changer l'homme, elle le tue à petit coup (Gilbert Bécaud) La mort Enfin, l'homme soumis à l'indifférence contemple le temps passé. [...]
[...] Ce désintérêt ne peut donc pas constituer un choix de vie valable du fait de ses conséquences dramatiques sur l'homme. Il perd toutes ses caractéristiques qui lui permettent d'être un être unique. Le choix de vivre dans l'indifférence est une décision qui doit être mûrement réfléchie car on ne peut revenir sur son choix. En ayant choisi l'indifférence, l'homme perd de son enthousiasme et perd donc l'espoir d'un monde meilleur. Ne vaut-il pas mieux vivre dans l'attente d'un monde meilleur plutôt que dans l'indifférence ? [...]
[...] L'indifférence vous parait-elle constituer un choix de vie valable ? Introduction L'indifférence n'est pas un sentiment, mais plutôt une position vis-à- vis du monde qui nous entoure. Cette dernière est l'adoption d'un état volontaire, qui paradoxalement ne peut être définie de manière claire et précise. Chaque homme se trouve au moins une fois dans sa vie confronté à une situation où l'indifférence est le meilleur moyen de ne pas être en conflit avec soi-même et avec les autres. Néanmoins, chaque individu est libre de décider s'il veut vivre dans l'indifférence où dans l'acceptation des différences. [...]
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