L'inconscient supprime-t-il la liberté? - publié le 25/03/2014

Résumé du document

L'inconscient et la liberté sont deux termes abstraits et non concrets, ils sont tous deux complexes à définir, mais aussi complexes à comprendre.
Que signifient ces deux mots ? Quels sont leurs sens ?
Tout d'abord, l'insconcient est le contraire du conscient.
Le conscient est un terme rattaché à une sorte de vérité, de savoir intérieur que l'Homme possède à travers ses actes, ses pensées et ses sentiments. Qui suis-je ? Cette question permet à l'Homme de savoir qui il est réellement devant lui-même, de se penser lui-même ainsi de tout ramener à lui, ce que l'on appelle le surmoi.
L'inconscient, lui, est le non-savoir, la non-connaissance de l'Homme et de ses faits et gestes. L'inconscient représente plutôt les faits psychiques de l'Homme ; c'est à dire des faits qui ne sont pas contrôlés par la pensée consciente. C'est une sorte d'échappatoire de la conscience en elle-même. Il agit à notre insu, à notre vigilance.
L'inconscient est souvent rattaché à plusieurs termes tels que « sentiments refoulés » ou « censure de la conscience ».
La liberté est un mot intense et fort à la fois ; il désigne une certaine puissance, car il signifie que le sujet en question ne peut être contraint ou ne peut être soumis à agir ou penser comme bon lui semble, il est maître des ses pensées et de ses agissements.

Extraits

[...] Donc on peut en déduire que nous sommes libres de notre inconscient puisque nous savons qu'il existe bel et bien, et que nous connaissons nos envies et nos désirs, mais surtout que nous connaissons nos interdits face à une société envanhitrice qui nous ne permet pas de ressortir nos sentiments. Ainsi, ce n'est pas l'Homme qui se censure lui-même, mais ce sont les autres Hommes qui censurent autrui. Ainsi attester qu'il y a limitation de liberté tend à attester une liberté. [...]

[...] N'est-ce pas un moyen pervers d'exploiter l'Homme à travers ses dérives inconscientes ? L'enjeu est en effet énorme, et reste tout de même perplexe et surtout complexe à comprendre. L'Homme reste tout de même le seul et l'unique à prendre sa vie en main. [...]

[...] L'inconscient supprime-t-il la liberté ? L'inconscient et la liberté sont deux termes abstraits et non concrets, ils sont tous deux complexes à définir, mais aussi complexes à comprendre. Que signifient ces deux mots ? Quels sont leurs sens ? Tout d'abord, l'insconcient est le contraire du conscient. Le conscient est un terme rattaché à une sorte de vérité, de savoir intérieur que l'Homme possède à travers ses actes, ses pensées et ses sentiments. Qui suis-je ? Cette question permet à l'Homme de savoir qui il est réellement devant lui-même, de se penser lui-même ainsi de tout ramener à lui, ce que l'on appelle le surmoi. [...]

[...] Cet homme auparavant, pouvait être totalement sain d'esprit, il avait donc une personnalité qui était propre sans pour autant tomber dans la folie. Or, le fait d'être devenu pathologiquement atteint montre que cet homme, ce sujet ont perdu toute personnalité. On remarque donc une dépossession de soi extrêmement présent dans ce cas de figure. Or ce sujet possède encore une conscience puisqu'il existe, mais l'inconscient a pris le dessus, il est devenu puissant et domine sa conscience. La maîtrise de soi n'existe plus chez ce sujet. Il est donc totalement soumis à son inconscient. [...]

[...] À présent que nous avons analysé la théorie de Freud en mettant en évidence que l'inconscient mène du bout du nez la liberté humaine, nous allons donc réfuter cette première partie, en expliquant que la liberté humaine ne dépend pas de l'inconscient ; l'inconscient ne supprime pas la liberté de l'Homme. II) L'idée d'inconscient reste compatible avec la liberté L'Homme étant muni de deux moi sait vraiment qu'il possède un inconscient et une conscience. La liberté face à l'inconscient Le fait que l'Homme consente l'existence de l'inconscient montre en effet qu'il est libre de sa propre personne. Par ailleurs, l'Homme a appris à vivre en société, ce qui met en évidence son attachement aux lois, à sa culture et à sa loyauté face à celle-ci. [...]