Inconscient, conscience, énergie spirituelle, Freud, Marx, processus inconscient, contenus psychiques refoulés, pulsion, effets sur notre vie, dimension morale, avoir connaissance
Comme l'a dit Sigmund Freud, "Le moi n'est pas maître dans sa propre maison", ce qui signifie que la conscience ne fournit qu'un témoignage incomplet de notre activité psychique. Celle-ci est en grande partie déterminée par des processus inconscients auxquels le moi n'a pas toujours directement accès. L'adjectif inconscient désigne "ce qui est dépourvu de conscience" ou "ce que l'on perçoit sans en avoir conscience".
[...] Tout d‘abord, le concept de conscience est difficile à cerner du fait de la grande liaison que nous entretenons vis-à-vis d'elle. C'est pourquoi la plupart du temps, elle n'est pas perçue comme une activité tant elle est enseignée en nous. Nous pouvons distinguer deux types de registres de la conscience. D'une part, nous avons le registre de la conscience « psychologique », il s'agit de la connaissance que l'esprit possède de ses états internes comme la nostalgie ou le regret. À cette conscience psychologique s'oppose la conscience « morale » qui est une connaissance qui juge en fonction de valeurs morales comme le remords. [...]
[...] C'est le cas de l'individu qui rencontre un objet quelconque, il a conscience de le percevoir. La conscience permettrait à l'Homme de se questionner sur lui-même et de se connaître intérieurement. Il pourrait donc savoir ce qu'il est et qui il est. Il aurait donc conscience de lui-même à la différence des animaux, d'ailleurs à ce sujet, Schopenhauer a dit que « L'Homme est un animal métaphysique » ce qui signifie que, comparé à l'animal, l'Homme réfléchit et pense. On peut croire aussi que l'Homme a un sens inné du bien et du mal, qu'il sait ce qu'il doit faire et que sa conscience morale est le meilleur guide pour bien agir. [...]
[...] De ce point de vue, même si l'inconscient peut venir perturber la conscience, il n'est pas une force qui rivalise avec elle, mais plutôt l'expression d'une activité non consciente de l'Homme. En conclusion, on peut donc dire que l'inconscient est l'égal de la conscience et qu'il permet autant que la conscience de définir l'Homme. Si une de ces notions manque dans l'esprit humain ou n'existe pas, l'Homme ne serait pas complet et ne pourrait en aucun cas penser et réfléchir comme il le fait actuellement. On pourrait se demander si l'Homme arriverait à survivre et à penser sans conscience ou sans inconscient. [...]
[...] Il est toutefois possible d'acquérir une conscience de soi plus objective. L'Homme peut avoir conscience de lui-même en croyant savoir, mais il peut aussi, par la réflexion, examiner ce qu'il pense et ainsi prendre conscience de ce qu'il est réellement. On peut également concevoir l'existence de pensées inconscientes, refoulées par la conscience qui ne voudrait pas penser certaines choses. C'est d'ailleurs ce que suggère Freud : certaines maladies produites par ces refoulements montrent la nécessité de supposer l'existence d'un inconscient « psychique ». [...]
[...] On peut aller plus loin et constater, avec Freud, que l'Homme n'arrive pas à expliquer certaines choses, certains actes comme, par exemple, le lapsus qui montre que nous disons quelque chose que notre conscience ne voulait pas dire et n'explique pas. De telles manifestations sont, pour Freud, la preuve de l'existence de pensées que nous refusons de connaître et que nous refoulons. De plus, le fait que notre psychisme soit inconscient ne signifie pas que le sujet est divisé ou qu'il y a une lutte entre la conscience et l'inconscient : il s'agit plutôt d'un ensemble dont une partie est cachée ou paraît inaccessible à la conscience. [...]
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