L'Homme est conscient pour la plupart des philosophes. Hegel a même émis la théorie que l'humanité tend à la pleine conscience de soi (malgré le fait que cette théorie de l'Histoire soit sujette à caution).
Freud a ébranlé cette vision ancrée dans les esprits depuis toujours avec l'introduction à la psychanalyse où il présente une théorie inattaquable sur le psychisme humain : l'inconscient règnerait en maître sur « celui en nous » qui est présent au monde. Ses oeuvres, destinées d'abord à la pratique médicale, ont aussi une portée philosophique indéniable mais remettent par ailleurs en cause le statut de sujet souverain de l'Homme.
Qui suis-je alors : un être conscient ou inconscient ? L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'Homme (que je suis) ?
[...] L'inconscient ne permet donc pas autant que la conscience de définir l'Homme, ce sujet libre, ce pour-soi paradoxal (qui est toujours présent en lui, mais toujours spectateur de lui même). L'Homme se dédouble par sa conscience et n'est pas dédoublé par le libre jeu conscience/inconscient. Définir l'Homme par son inconscient est impossible et non désirable. En effet, quoi d'autre que la conscience touchée par la philosophie nous permet d'être heureux et d'atteindre la vérité? Et n'est-ce pas la conscience qui permet à l'Homme de se définir? [...]
[...] L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'Homme (que je suis) ? L'inconscient tout puissant La réponse du psychanalyste serait un oui catégorique; voir qu'en effet, l'inconscient nous définit même mieux que la conscience. Le modèle schématique que nous fournit S. Freud de l'esprit humain dans ses cinq leçons de psychanalyse est le pilier de cette vision d'un Homme inconscient. En effet, il dresse le portrait d'une entité inconsciente, tenue à l'écart du conscient et dont le conscient n'a même pas idée de ce qui s'y passe. [...]
[...] L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'homme ? L'Homme est un vivant, certes. Mais il se distingue des autres par le fait qu'il sait qu'il vit et ce qu'il vit. C'est en cela même qu'il est conscient, pour la plupart des philosophes. Hegel a même émis la théorie que l'humanité tend à la pleine conscience de soi (malgré le fait que cette théorie de l'Histoire soit sujette à caution). S. Freud a ébranlé cette vision ancrée dans les esprits depuis toujours avec l'introduction à la psychanalyse où il présente une théorie inattaquable sur le psychisme humain: l'inconscient règnerait en maître sur celui en nous qui est présent au monde. [...]
[...] II) L'Homme avant tout conscient L'Homme est conscient, et c'est ce qui le définit pour la majeure partie des philosophes. R.Descartes, dans les méditations métaphysiques a fait du doute une méthode, afin de discerner les vraies certitudes il a ainsi commencé sa méditation en partant du principe que tout est douteux. Mais quelques lignes plus tard, il 'butte' sur une certitude, la toute première; si je dis que tout est douteux, je ne peux remettre en question la condition même de cette affirmation: je pense. [...]
[...] Le degré encore supérieur est la réflexion: lorsqu'on prend conscience de sa propre pensée. L'Homme n'est plus l'être divisé de Freud, tiraillé entre le ça et le surmoi, c'est un être conscient indéniablement. Certes, plus ou moins conscient, l'Homme vit toujours avec ce fond de monde : peu de conscience en arrière-plan selon l'expression de Sartre. Mais sa conscience est ce qui le fait être au monde, être avec le savoir cum scienta Et c'est sa conscience qui fait de l'Homme un être libre. [...]
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