Freud n'est pas un philosophe, il a suivi des études de médecine puis s'est spécialisé dans la neurophysiologie. C'est d'abord sa pratique médicale et le traitement des cas de névrose hystérique qui l'ont conduit à développer une réflexion théorique sur l'esprit humain en général. Le problème initial à l'origine de sa pensée peut être formulé ainsi: Comment expliquer la pathologie dont souffrent les hystériques et comment les délivrer de leurs symptômes ? (...)
[...] Le rêve est autrement centré et organisé que ne le sont les pensées du rêve. Ce déplacement est l'un des procédés essentiels de la déformation, qui fait que le contenu manifeste du rêve ne ressemble plus au noyau des pensées du rêve, bref au contenu latent à l'origine du rêve. Il a donc lieu sous l'influence de la censure. La figuration ou le symbolisme : C'est une autre sorte de déplacement: une expression abstraite ou une idée des pensées du rêve fait place à une expression imagée et concrète. [...]
[...] Freud utilisera donc une méthode différente, celle des associations libres. Il invite son patient à s'allonger sur un divan, lui-même se situant sur le côté de façon à ce qu'il ne soit pas vu de son patient et demande à ce dernier de lui raconter les pensées qui surgissent à son esprit, soit spontanément soit en relation avec un mot qui sera prononcé. L'idée de Freud, c'est celle de l'existence d'un déterminisme psychique, toutes les pensées qui nous traversent l'esprit sans savoir pourquoi ne sont jamais fortuites, elles doivent être en relation avec d'autres pensées inconscientes qui en sont la cause à la manière des lapsus. [...]
[...] document et tableau en annexe. Pour résumer, il distingue théoriquement la conscience (ou le moi) de l'inconscient (ou le ça) et pense leur relation à partir d'une troisième instance la censure (ou le surmoi). La conscience ou le moi, c'est l'ensemble des représentations mentales dont nous avons conscience. Il a pour but l'adaptation de l'individu à son environnement; Est soumis au principe de réalité. La censure ou le surmoi, est constitué par l'ensemble des interdits sociaux intériorisés par l'individu: c'est une instance psychique à double face, à la fois instance critique et Idéal du moi. [...]
[...] (Problème) Il existe donc un rapport de force entre l'inconscient et la conscience, rapport de force où l'inconscient cherche toujours à émerger à la conscience : comment s'y prend-il ? L'hypothèse de l'inconscient est- elle légitime ? c. Les manifestations de l'inconscient. Pour Freud, Il faut voir aussi bien dans les symptômes névrotiques dont souffrent ses patients que dans les phénomènes banals de la vie quotidienne tels que le rêve, les lapsus, les actes manqués, les oublis, la conséquence de ce rapport de force entre la conscience et l'inconscient, le sur-moi et le ça. [...]
[...] Jankélévitch, Petite Bibliothèque Payot pp. 276-277. L'hystérie est un trouble nerveux reconnu dès l'antiquité et qui était resté mystérieux, déroutant les médecins par la très grande diversité de ses manifestations (crises de convulsion, hallucinations, paralysies, phobies, etc.) et l'absence de toute cause organique apparente (aucune lésion cérébrale par exemple). Les explications les plus diverses avaient été invoquées, y compris la possession démoniaque ou tout simplement la simulation. CA (pulsions, exigences naturelles-faim,agressivité, désirs sexuels-qui cherchent une satisfaction immédiate : il obéit au seul principe de plaisir) INCONSCIENT (représentations et désirs refoulés) SURMOI (intériorisation des interdits sociaux et parentaux, (cf. [...]
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