La science, aujourd'hui est une connaissance acquise par une suite de déductions logique et qui peut-être vérifiée par expérience. De même, par définition, l'inconscient est ce que l'on ressent ou perçoit sans en prendre conscience, tous les contenus relatifs aux pulsions, désirs ou encore souvenirs d'enfance qui, refoulés par le sur-moi demeurent cependant actif, manifesté par les rêves, les lapsus ou encore les actes manqués (...)
[...] Nous pouvons donc dire que l'inconscient, ou tout du moins qu'une forme d'inconscient existe. Freud s'est toujours targué d'être un scientifique à part entière et a dit que la psychanalyse est une science exacte. En effet, on a besoin théoriquement de l'inconscient mais on pourrait dire que pratiquement, cela marche et semble efficace : tout ce que l'on ne peut pas expliquer est une forme d'inconscient. Cela semble peut-être simpliste ! De plus, de récentes découvertes en neurologie ont montré que les rêves étaient des sortes de défragmentations des réarrangements de la mémoire et des acquisitions. [...]
[...] Ce serait donc une chose que l'on sait que l'on ignore. Mais qu'en est-il d'une chose que l'on ignore ignorer ! On découvre alors un autre problème dont Freud ne parle pas, à juste cause ! Ce que Freud conclut, à l'aide de personnes perverses, névrosées ou hystériques, c'est qu'il y a chez tout un chacun une partie séparée de la conscience par une barrière (quasi) infranchissable qu'il nomme inconscient Tout individu est doté d'inconscient et des études faites depuis près d'un siècle ont montrées qu'il existe vraiment une partie non consciente et inconnue. [...]
[...] De même, il exprime le fait que la plupart des lapsus sont révélateurs et seraient l'expression d'un désir refoulé. Si je dis : Il suffit de ne pas le convier au lieu de : Il suffit de le convier Freud analyserait ceci comme un désir qu'il ne vienne pas. Il y aurait donc des failles dans le sur-moi qui permettraient à l'inconscient de faire surface brièvement. De même, les actes manqués prennent de l'importance chez Freud. Ainsi on m'offre un disque de musique : je le range mais je le perds. [...]
[...] La science est un ensemble de connaissances issues d'études, d'expériences et d'observations. On voit donc que la psychanalyse ne nous donne pas vraiment de démonstrations ni d'expériences irréfutables et reproductibles sur l'inconscient. On concède toutefois que cette théorie a du sens, qu'elle est vraisemblable et utile, mais qu'elle ne peut pas accéder au rang de science, ou pas encore. Toutefois, ce concept d'inconscient permet d'éclairer un certain nombre d'aspects de la vie psychique mais l'inconscient est moins l'objet de la connaissance que la psychanalyse qui permet d'appréhender de façon relativement cohérente un certain nombre de phénomènes psychiques incohérents. [...]
[...] Peut-il y avoir une science de l'inconscient ? On peut alors prendre le contre-pied de cette dernière problématique et raisonner par l'absurde : Ne peut-il pas y avoir connaissance de cet inconscient ? La science, aujourd'hui est une connaissance acquise par une suite de déductions logique et qui peut-être vérifiée par expérience. De même, par définition, l'inconscient est ce que l'on ressent ou perçoit sans en prendre conscience, tous les contenus relatifs aux pulsions, désirs ou encore souvenirs d'enfance qui, refoulés par le sur-moi demeurent cependant actif, manifesté par les rêves, les lapsus ou encore les actes manqués. [...]
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