Inconscient, libre arbitre, conscience, volonté, prise de décisions, refoulement, souvenrs douloureux, psychisme, Sigmund Freud, psychanalyse, mal-être, trouble obsessionnel compulsif, autodétermination
À première vue, il semble que nous sommes totalement libres de nos choix, car nous sommes des êtres dotés de conscience, c'est-à-dire que nous avons un recul sur nous-mêmes qui nous permet de savoir lorsqu'on fait quelque chose. Ainsi, nous agissons selon notre volonté, nous sommes donc la seule cause de nos actions. Pourtant, prenons-nous réellement toutes nos décisions par nous-mêmes ? Nous avons en nous une partie de notre psychisme à laquelle nous n'avons pas accès et dans laquelle nous avons refoulé des souvenirs douloureux : c'est l'inconscient.
[...] Même avec la psychanalyse, cela reste limité. Selon Freud, “le moi n'est plus maître de sa maison”. Le moi, l'ensemble de ce qui nous caractérise et définit notre identité peut se sentir “mal à l'aise” face à des actes qu'il ne peut pas contrôler. On a l'impression que ces pensées ou ces actions ne sont pas vraiment les nôtres et qu'il y a un étranger en nous. Ces troubles ne sont pourtant pas étrangers : ils viennent de nous-mêmes, de notre inconscient, une partie inaccessible de la conscience. [...]
[...] L'inconscient est-il incompatible avec le libre arbitre ? À première vue, il semble que nous sommes totalement libres de nos choix, car nous sommes des êtres dotés de conscience, c'est-à-dire que nous avons un recul sur nous-mêmes qui nous permet de savoir lorsqu'on fait quelque chose. Ainsi, nous agissons selon notre volonté, nous sommes donc la seule cause de nos actions. Pourtant, prenons-nous réellement toutes nos décisions par nous-mêmes ? Nous avons en nous une partie de notre psychisme à laquelle nous n'avons pas accès et dans laquelle nous avons refoulé des souvenirs douloureux : c'est l'inconscient. [...]
[...] La cure psychanalytique consiste à faire parler le patient et l'aider à interpréter ses propres paroles afin de l'amener à comprendre ce qui se passe dans son inconscient et qui est à l'origine de son mal-être. Par exemple, on peut ainsi trouver pourquoi nous avons un trouble obsessionnel compulsif dans nos souvenirs et ainsi arrêter de faire une action non voulue. Une séance de psychanalyse peut permettre de faire resurgir ce qui est refoulé et comprendre notre inconscient. Cependant, cet inconscient est difficile à atteindre. À l'inverse de notre conscience, nous ne pouvons pas savoir entièrement et facilement ce qu'il y a dans l'inconscient. [...]
[...] Ainsi, l'inconscient n'empêche le libre arbitre puisque nous avons toujours la possibilité de faire d'autres choix. De plus, en prenant une décision qui vient de nous, même si elle est influencée par mon inconscient (qui m'appartient), nous ne le faisons pas à cause d'autrui ce qui reste dans la définition du libre arbitre (ou de la libre-nécessité). En conclusion, nous nous sommes demandé s'il était possible que l'inconscient empêche d'avoir un libre arbitre. Nous avons vu que nous n'avons pas accès à une partie de notre psychisme qui est l'inconscient à moins de passer par la psychanalyse, notre inconscient nous détermine et nous influence dans nos choix. [...]
[...] L'inconscient n'empêche pas tout à fait de faire un choix En réalité, même si l'inconscient limite notre libre arbitre, il ne l'empêche pas non plus. Même en étant déterminés, nous avons toujours la possibilité de faire certains choix et de prendre une décision qui ne dépend que de nous. En effet, nous avons tout de même un contrôle de ce que nous voulons. Descartes parle d'indifférence dans deux sens : soit, dans le sens commun, ce que nous éprouvons face à un choix où nous n'avons aucune raison de préférer une alternative à une autre (choisir entre deux pommes semblables) soit, en synonyme de volonté, la capacité de s'autodéterminer, c'est-à-dire la capacité de faire un choix par soi-même entre plusieurs alternatives. [...]
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