A l'origine, l'inconscient est une notion philosophique assez vague dont on ne connait pas la source. Ce n'est qu'après l'étude, par différents moyens, de certains philosophes comme Freud que l'inconscient est défini comme tout ce que le sujet ne sait pas, tout ce qu'il possède en lui mais à quoi il n'a pas accès.
[...] En effet, l'inconscient agit également de manière à préserver le sujet de toutes formes de violence morale ou psychique. Il constitue un obstacle à ces pensées immorales voire interdites afin de garder le sujet dans les règles et la conformité. En plus de cela, l'inconscient agit comme une sorte de refoulement. Certaines pensées sont refoulées afin de ne pas perturber voire choquer le sujet. Il arrive également que certaines actions soient refoulées. En effet, l'inconscient joue le rôle de protection psychologique après un choc important. Prenons le cas d'un enfant enlevé à son plus jeune âge. [...]
[...] Prenons exemple des attirances sexuelles, même si la société d'aujourd'hui juge moins les pratiques non conformes, elles restent quelque chose de vu comme immoral ou du moins pas sain pour l'individu. Certaines personnes refoulent leurs préférences sans le savoir certes, mais c'est une façon de rester dans la moralité, d'être comme tout le monde Car les actions de la majorité des personnes sont souvent jugées comme bonnes, morales face à celles des minorités. L'inconscient joue donc un rôle de rétablissement de la conformité. [...]
[...] Conclusion : Finalement il est vrai que l'inconscient peut parfois déroger à la moralité de l'individu lorsqu'il se manifeste de quelconques façons et qu'il montre justement qu'il existe. Mais en dehors de cela, il ne constitue en rien un frein à notre bonne conduite. Il permet au contraire de nous aider dans notre quête d'actions morales et donc d'accord avec nous même. Il aide l'individu, de plusieurs manières, à rester moral et logiquement en parfaite harmonie entre le corps et l'esprit. Alors l'inconscient serait-il prédestiné à ne jamais se dévoiler pour faciliter les bonnes actions, les actions morales du sujet ? [...]
[...] L'inconscient constitue-t-il une entrave à la moralité du sujet ? Introduction : A l'origine, l'inconscient est une notion philosophique assez vague dont on ne connait pas la source. Ce n'est qu'après l'étude, par différents moyens, de certains philosophes comme Freud que l'inconscient est défini comme tout ce que le sujet ne sait pas, tout ce qu'il possède en lui mais à quoi il n'a pas accès. Mais cette partie de moi dont je n'ai pas connaissance intervient –elle en tant que menace dans mon raisonnement et ma recherche de bonne conduite ? [...]
[...] Dans les premiers moments, il pratique l'hypnose sur plusieurs femmes et découvrent que sous un état hypnotique, les femmes révèlent des choses dont elles n'ont pas connaissance une fois réveillées C'est après quelques séances d'hypnose avec ces femmes qu'il découvre et définit l'inconscient. Il comprend alors ces femmes hystériques qui subissent l'action de l'inconscient. En mettant le sujet en difficulté et dans un état de folie, il constitue une entrave à sa moralité. Car dans ces cas-là, l'inconscient pousse à commettre des actions irréfléchies, immorales. Pour contrer cela, Freud conseille des thérapies, des cures psychologiques aidant les femmes et les autres sujets atteints, à faire taire leur inconscient qui les pousse à la névrose. [...]
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