Dissertation corrigée de Philosophie sur la réalité de l'inconscient. L'inconscient existe-t-il ? Qu'est-ce qu'une réalité psychique ? Peut-on envisager que l'inconscient ait un rôle, ou est-il simplement la somme de faits non conscients ?
[...] Il est banal de proposer le thème de la conscience de la réalité. Selon le sens courant la réalité c'est l'existence indépendante de la chose en présence ou non de son observateur. Elle a pour objet un certain écart, la chose telle quelle. L'expérience de réalité de l'inconscient retourne donc dans la banalité et pose donc une question insolite : dans quelle conception de la réalité advient la question l'inconscient est-il réel ? Il y a dans le monde des choses qui échappent à la conscience et qui existent effectivement. [...]
[...] La névrose est la prédominance de la réalité psychique dans la vie du sujet. Les processus inconscients remplacent la réalité extérieure par une réalité psychique de sorte qu'il faudrait poser que la réalité dite des origines est pour le sujet l'origine de la réalité. Il a dans ses pensées et ses représentations une réalité des origines, toute entière faite du désir inconscient du conflit avec les résistances. C'est donc en quelque sorte l'origine de la réalité, d'où le sujet tire ses affects. [...]
[...] La réalité objective est celle de la loi pour le sujet. L'imaginaire trouverait son origine dans la réalité factuelle d'une biographie ? L'inconscient du texte serait en définitive l'inconscient de son auteur ? Il s'agit de part en part de phantasie, qui s'avance sur une arête pas plus large qu'une lame de couteau. Freud hésite entre une structure fantasmatique du réel et un travail inconscient du texte déconnecté de l'inconscient de son auteur. Lire un texte c'est en chercher les lignes profondes (une voie d'accès à l'inconscient). [...]
[...] Pose la réalité idéelle d'un concept. On n'abandonne pas un concept. On peut simplement modifier le problème. D'où la thèse : il y a de l'inconnu, ni perçu ni conçu encore, que les problématiques cerneront et que les prothèses d'observations ajustées à des théories atteindront. Deviendra concevable. Il y a des réalités inconscientes c'est-à-dire qui ne sont rien pour la réflexivité mais non pas une réalité de l'inconscient. Quelque chose de réel quant lui qui n'existe pas pour la conscience. [...]
[...] Reste le trouble de la dépossession de soi. A travers le malaise/la souffrance en relation avec le non conscient chez le sujet, peut on envisager une réalité subjective de l'inconscient ? II) Quel mode de réalité subjective peut-on reconnaître à du non conscient ? la question de la réalité de l'inconscient repart du vécu subjectif. Le vécu comme somme de l'involontaire et de l'irréfléchi. La question subjective demeure inter subjective en raison même du trouble puisque le trouble de la non conscience conduit librement à faire appel à la présence d'un tiers. [...]
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