L'inconscient est une partie de la vie intérieure d'un être humain. On peut le qualifier de lieu où est enfouie notre nature refoulée. Il est source d'actions irréfléchies et on peut ainsi l'opposer à la conscience.
Reposant sur les facultés de perception et de réflexion, la conscience est présente en tout individu et lui permet de faire des choix. Ainsi, la conscience est le propre de l'être humain, ce qui le différencie des autres êtres vivants et qui fait qu'il n'agit pas uniquement par instinct (...)
[...] Donc, nous ne pouvons exercer aucune maîtrise sur ce que renferme notre inconscient. Ainsi, la maîtrise de soi est la maîtrise des éléments dont on a conscience. Donc, la majorité des actions d'un individu sont réfléchies. Un être humain cherche donc à atteindre un but par l'intermédiaire d'actions réfléchies sur lesquelles il exerce un contrôle. En conclusion, l'inconscient est le siège de notre nature refoulée et peut entraîner des actions irréfléchies. Mais l'homme est doté de capacités de perception et de réflexion lui permettant de se représenter le monde qui l'entoure. [...]
[...] L'inconscient n'est donc pas le seul à agir. Certes, il prend parfois le dessus sur notre conscience et entraîne ainsi des actions que l'on peut par la suite regretter ou dont on ignore l'origine même. Mais on ne peut pas accepter un déterminisme absolu, puisque cela supposerait que l'on ne choisit ni d'agir ni de penser. En grande partie, l'homme est responsable de ses actes, puisqu'il les a décidés par sa conscience. D'autre part, on peut se demander si notre raison nous est propre, ou si elle est déterminée par notre entourage, par la société qui nous environne. [...]
[...] Freud a ainsi démontré que le rêve n'était qu'une manifestation de l'inconscient et aucunement un synonyme d'aliénation. Le rêve a donc une fonction de catharsis, puisqu'il y est permis de faire tout ce que l'on désire. On voit ainsi le caractère universel de l'inconscient. De plus, l'inconscient paraît être bien structuré. En effet, on peut distinguer deux parties différentes de notre vie intérieure : le ça et le surmoi. Le ça a un caractère plutôt naturel : il renferme nos désirs, tels que la libido ou la mort, nos instincts, nos sentiments. [...]
[...] Ainsi, par l'intermédiaire de sa conscience l'homme peut agir consciemment et être en partie maître de soi. D'abord, à travers la conscience, l'homme peut percevoir, réfléchir, revenir en arrière et faire la synthèse, et par conséquent se représenter dans le monde qui l'entoure. En se projetant dans ce monde, il peut viser des objectifs. En formulant des buts à atteindre, l'homme tend toujours vers quelque chose. C'est ce qui le pousse à agir. Ainsi, ses actions sont dépendantes de lui et de sa volonté. [...]
[...] La société et notre entourage nous limitent et ne nous laissent pas la possibilité d'être complètement nous- mêmes. Par ailleurs, Freud a montré qu'il existait une correspondance entre le caractère psychique et le caractère physique. Ainsi, on peut dire que nous n'avons pas toujours conscience de nos sentiments, que chacun possède des désirs inavoués et que ceci peut conduire à des actions irréfléchies. Donc, l'inconscient peut se manifester par des actions dont l'individu n'a pas décidé. Cependant, un être humain est un sujet et possède donc un pouvoir de réflexion. [...]
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