Au sens moral du terme, l'inconscient est une attitude immorale, irréfléchie voire irraisonnable. C'est ainsi que l'on qualifiera un automobiliste prenant le volant avec un taux d'alcoolémie élevé dans le sang d' « inconscient ». Agir de façon inconsciente serait alors agir contre la prudence et la réflexion.
La conscience est une notion multiple qui peut se définir comme étant la conviction intime de ce qui est moralement et humainement bien ou mal mais c'est surtout avoir la charge et la connaissance de soi, c'est savoir qui l'on est, savoir que l'on existe et avoir la possibilité de faire un retour sur soi. C'est ainsi que nous avons conscience de la douleur qui assaille notre corps et de nos sentiments. Par la conscience, j'ai accès à ce qui se déroule au sein de ma vie psychique.
Il nous paraît donc évident que l'inconscience et la conscience s'opposent mutuellement, ils sont complètement opposés, l'inconscient semble en effet se définir comme étant en quelque sorte la non conscience.
[...] Il partirait du principe qu'il aurait pu naître roi si son destin en avait voulu autrement et à partir de là il va essayer de déterminer le comportement qu'il aurait eu si sa naissance ou les circonstances de sa vie avaient été différentes, comme s'il avait besoin de se connaître lui-même en tant qu'homme en mettant de coté toutes les causes qui aurait pu le déterminer. Comme si le roman n'était qu'une sorte d'auto thérapie de l'auteur dans une tentation de prendre conscience de lui-même. L'inconscient est donc certes révélateur de soi. [...]
[...] C'est ainsi que nous avons conscience de la douleur qui assaille notre corps et de nos sentiments. Par la conscience, j'ai accès à ce qui se déroule au sein de ma vie psychique. Il nous paraît donc évident que l'inconscience et la conscience s'opposent mutuellement, ils sont complètement opposés, l'inconscient semble en effet se définir comme étant en quelque sorte la non conscience. Mais l'inconscient c'est aussi, tout ce qui est en dehors de moi, tout ce que je ne comprends pas et qui pourtant constitue ce que je suis. [...]
[...] Donc l'inconscient semble surtout nous permettre dans savoir plus nous- même comme nous le confirme Guy de Maupassant dans le roman. Il dévoile ce que représente réellement les personnages que créent les romanciers. Contre l'idée simpliste que les romanciers s'inspirent de ce qui les entourent pour inventer les personnages principaux de leurs œuvres, Maupassant implique que l'auteur se recherche lui-même à travers ses écrits : Notre vision, notre connaissance du monde acquise par le secours de nos sens, nos idées sur la vie, nous ne pouvons que les transporter en partie dans tous les personnages dont nous prétendons dévoiler l'être intime et inconnu. [...]
[...] Finalement, le "soi" de la conscience de soi est un objet comme un autre, qui suppose comme condition pour être déterminé les mêmes formes que celles par lesquelles tout objet nous est donné : le temps mais aussi l'espace comme condition de la pensée de la permanence. Donc l'inconscient c'est bel est bien simplement ce qui n'est pas conscience, c'est ce qui est en dehors de nous, ce que nous avons peine à saisir. Mais l'intérêt d'analyser l'inconscient réside t-il simplement dans son opposition à la conscience ? [...]
[...] Dans ce cas, peut-on toujours parler d'inconscience ? N'entrons nous pas à ce moment dans la conscience. La reconnaissance de l'inconscient n'aboutit elle pas finalement à la conscience ? Cette possibilité d'un passage de l'inconscient à la conscience n'implique- t-elle pas une homogénéité de la conscience et de l'inconscient, autrement dit que l'inconscient ne consisterait pas en "pulsions" purement et simplement organiques ou mécaniques, mais que les pulsions inconscientes au contraire n'existeraient que par rapport à une représentation, donc pour une conscience ou prise de conscience au moins possible ? [...]
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