Dans son oeuvre intitulée Traité sur les principes de la connaissance humaine (1710), le philosophe, théologien et évêque irlandais cherche à nous inculquer la doctrine immatérialiste. Plus précisément, dans ce texte issu du paragraphe trois, G. Berkeley insiste sur l'existence des objets que nous percevons par nos sens qui ne peut être démontrée selon lui que par leur perception. Ainsi, la question est donc de savoir si les objets que nous percevons existent réellement en dehors du fait que nous les percevons. Ce texte est par conséquent de nature ontologique.
G. Berkeley veut ainsi montrer que ces objets n'existent que si nous les percevons, c'est-à-dire que dès que nous tournons le dos à un objet, celui-ci disparait, car personne ne le perçoit, de fait, rien ne prouve qu'il existe, du coup, il n'existe pas.
[...] Berkeley ou les matérialistes ? A quoi bon supposer une réalité invisible, au fond de ce que nous percevons ? Pour Berkeley, en somme, la matière est aussi une idée mais l'idée de quelque chose qui existerait sans être perçu, en d'autres termes, le résultat d'une abstraction poussée à l'extrême. Or, Berkeley pense l'abstraction comme une opération ne pouvant légitimement être faite qu'à partir de ce qui est perçu séparément, comme par exemple, lorsque je conçois le parfum d'une rose sans penser à la rose elle-même. [...]
[...] Car, plus nous connaissons de connexions entre les idées, plus nous sommes en mesure de connaître la nature des choses. Nous ne sommes pas loin ici de la définition qu'Auguste Comte3 donnera plus tard au positivisme. Il convient de souligner que ce développement ci-dessous est là en approfondissement et qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser l'ensemble du développement sur la pensée d'Auguste COMTE. En effet, cela pourrait être qualifié puisque le but de l'exercice 3 4/9 Réformateur scientifique, Auguste Comte entend concilier les anciens et les modernes dans la construction d'un monde pacifié, un monde organique réellement rationnel fondé sur le nouvel ordre social de la sociologie positive, c'est-à-dire de la sociocratie, dont la formule est :"Savoir pour prévoir et prévoir pour pouvoir". [...]
[...] La formule être, c'est être perçu fonde donc l'idéalisme ou plutôt l'immatérialisme berkeleyen. Par conséquent, selon Berkeley : la seule réalité des choses est d'être perçue (ligne douze). De plus, les objets que nous percevons ne sont en réalité que des idées, qui n'existent que dans notre esprit, et il n'y a pas de substance matérielle universelle. En outre, seuls les êtres pensants, ou intelligences, autrement dit les hommes, ont une existence absolue hors de la perception que l'on peut avoir d'eux. [...]
[...] En effet, puisque c'est l'esprit qui créé l'illusion de la matière, puisque c'est l'esprit qui donne à notre pensée l'idée de la matière, puisque les sensations que nous éprouvons devant les choses ne proviennent pas des choses elles-mêmes, mais seulement de notre propre pensée, la source de la réalité du monde et des choses est notre pensée et, par conséquent, tout ce qui nous entoure n'existe pas en dehors de notre esprit et ne peut par conséquent être que le reflet de notre pensée. G. Berkeley ne doute pas du témoignage des sens. [...]
[...] La logique primaire est la logique imaginative, qui fait appel à la magie des images et à la répétition des rites. C'est une logique de la conservation et de la reproduction de ce qui est perçu comme étant satisfaisant parce que voulu et protégé par une puissance tutélaire, un Grand Tuteur, Dieu. La logique deuxième : est la logique de l'abstraction rationnalisante. La logique secondaire est une logique qui se veut rationnelle, c'est à dire dégagée 6/9 de la protection du Grand Tuteur. Mais en réalité elle se place sous la protection d'un substitut. [...]
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