L'imagination a-t-elle une place dans la connaissance scientifique ?

Résumé du document

La connaissance scientifique a permis bien des avancées, tant au niveau médical, qu'au niveau astronomique. Les sciences existaient déjà au temps de la Grèce antique, avec les nombres babyloniens, et l'astronomie. Bien sûr, cette connaissance des sciences a progressé à l'aide d'observations et d'expériences.

Toutefois, n'y a-t-il pas autre chose qui fait progresser cette connaissance des sciences ? N'a-t-il pas eu besoin d'imaginer les expériences avant de les faire ? Cependant, l'imagination appartient au domaine de l'abstrait, du rêve et de l'irréel alors que les sciences, elles, appartiennent au domaine de l'abstrait, parfois, mais surtout, elles peuvent se justifier, se démontrer et devenir concrètes. Dans ce cas, l'imagination a-t-elle vraiment une place dans le monde de la science ?

Extraits

[...] Cette dernière nait d'observations, mais aussi de l'imagination. Et avec chaque hypothèse, démontrée ou réfutée, la connaissance scientifique a pu avancer et progresser. L'imagination a donc permis d'émettre des hypothèses afin de voir si ces dernières se vérifient ou non, et d'obtenir la vérité sur le monde qui entoure l'homme, ainsi que de développer ses connaissances scientifiques et d'augmenter son confort. Toutefois, revenons-en aux mathématiques. Elles ont été les premières sciences à avoir été établies. Puisqu'elles peuvent être parfois très abstraites, comment a-t-on su les trouver ? [...]

[...] Il semblerait que ce ne soit pas possible, car tout ceci ne pouvait être ancré en lui comme la connaissance des mathématiques. En effet, était-il présent à l'époque où cela s'est déroulé ? Bien sûr que non. Ensuite, pour la connaissance de la Terre, seule une théorie subsiste. Or le mot théorie provient du mot grec "Theos" et qui signifie "Dieu", donc ce que l'homme suppose vrai à travers la religion. Il croit en supposant. S'il suppose, c'est qu'il imagine. Ainsi, dans cette connaissance scientifique, seule l'imagination permet la progression. [...]

[...] L'imagination a-t-elle une place dans la connaissance scientifique? La connaissance scientifique a permis bien des avancées, tant au niveau médical, qu'au niveau astronomique. Les sciences existaient déjà au temps de la Grèce antique, avec les nombres babyloniens, et l'astronomie. Bien sûr, cette connaissance des sciences a progressé à l'aide d'observations et d'expériences. Toutefois, n'y a-t-il pas autre chose qui fait progresser cette connaissance des sciences ? N'a-t-il pas eu besoin d'imaginer les expériences avant de les faire ? Cependant, l'imagination appartient au domaine de l'abstrait, du rêve et de l'irréel alors que les sciences, elles, appartiennent au domaine de l'abstrait, parfois, mais surtout, elles peuvent se justifier, se démontrer et devenir concrètes. [...]

[...] Ou l'imagination a-t-elle permis et permet encore de faire avancer la connaissance scientifique ? Ainsi, vient la question fondamentale : la science existerait-elle sans l'imagination ? De ce fait, supposons la science dépendante de l'imagination, ainsi, cette dernière aurait permis les avancées scientifiques. Mais posons-nous la question, comment l'imagination elle pu faire avancer la science puisqu'imagination et science semblent être 2 notions inverses ? Toutefois, sont-elles si opposées ? Ne peuvent- elles pas être parfois complémentaires ? Bien souvent, pour comprendre la science, parfois abstraite, il faut faire appel à l'imagination. [...]

[...] De ce fait, comme la connaissance scientifique requiert de l'imagination et que celle-ci n'existe que par des éléments connus, cela signifie-t-il que l'homme connaissait les sciences au plus profond de lui, et qu'il lui a seulement fallu "creuser" pour les retrouver ? C'est ce que pensait Platon : Les sciences seraient ancrées dans l'esprit des hommes ; seuls certains plus aptes que d'autres arriveraient à les retrouver. C'est ainsi que la connaissance scientifique a pu se développer. Quant à l'imagination, de ce point de vue, elle devient un moyen : celui d'accéder à la connaissance scientifique, ancrée dans l'esprit humain. Cependant ne peut-on pas penser que l'homme ne possédait que les connaissances "de base" ? [...]