Image de soi-même, reflet de nous-mêmes, réalité, identité de l'être humain, jugement, apparence, vision des choses, standards sociétaux, chirurgie esthétique, choix de carrière, stade du miroir, objectifs personnels
Dans ce document, nous nous intéressons à l'identité de l'être humain. Nous tenterons de répondre à la question : "l'image que nous nous faisons de nous-même reflète-t-elle qui nous sommes en réalité ?" Bon nombre de gens prétendent que nous nous connaissons et que nous agissons en conséquence. Toutefois, cette position est rationnellement discutable. Nous démontrons, au contraire, que penser se connaître c'est être dans l'erreur, car notre jugement est constamment sujet à des influences extérieures qui nous amènent à apporter des changements perpétuels à notre vision des choses.
[...] Nos opposants avancent que, parce qu'un enfant se reconnait dans le miroir, dès son plus jeune âge, sans que ses terminaisons nerveuses ne soient tout à fait fixées, cela confirme que nous n'ignorons pas qui nous sommes et même qu'on l'anticipe. En effet, il se reconnait, mais ce qu'ils omettent de dire, c'est que, vu que les terminaisons nerveuses du nourrisson ne sont pas vraiment au point et qu'il ne peut ressentir cette unité qu'il voit dans ce reflet, il fait appel à son imagination pour comprendre que c'est ce à quoi il doit ressembler ; il se fie donc à une image, il forge ses désirs, ses attentes sur un reflet. [...]
[...] Mais, en arrivant à destination, elle se rend soudainement compte qu'être avocate n'a jamais été ce qu'elle désirait véritablement devenir. Elle a tellement voulu suivre l'exemple de ses parents qui sont avocats qu'elle a fini par se convaincre que c'était également ce qui lui correspondait. Cet exemple représente ce qu'on appelle idéal du moi en psychanalyse. En résumé, c'est le fait de prendre les attentes des autres pour acquis, de s'inspirer d'éléments externes pour se construire un moi qui n'est qu'une image en définitive. [...]
[...] Et, c'est la raison pour laquelle nous sommes en mesure de déterminer ce qui nous caractérise. Cependant, si l'on prend le cas de quelqu'un qui subit des transformations esthétiques si importantes que ses proches sont incapables de dire si c'est la personne qu'elles ont connue ou si c'est une autre, pensez-vous que, parce que la personne en question est en mesure de dire que c'est ce tas de silicone injectée qui la définit, elle se connait vraiment ? Si l'on peut affirmer ceci alors on peut tout aussi bien dire qu'un être humain qui déclare qu'il est une Barbie en est une. [...]
[...] Nos opposants affirment que c'est parce que nous nous connaissons que nous sommes en mesure de changer notre apparence et de voir ce qui nous correspondrait le mieux. En revanche, ce qu'ils ne comprennent pas c'est qu'on change notre aspect, on s'invente une vie non pas parce qu'on se connait, mais du fait qu'on idéalise, on chérit une vision de nous-mêmes qui n'est pas la nôtre en s'imaginant que c'est ce à quoi nous devrions ressembler. Une vision de quelque chose n'est pas la chose en soi. [...]
[...] L'image que nous nous faisons de nous-mêmes reflète-t-elle qui nous sommes en réalité ? Introduction Dans ce document, nous nous intéressons à l'identité de l'être humain. Nous tenterons de répondre à la question : l'image que nous nous faisons de nous-mêmes reflète-t-elle qui nous sommes en réalité ? Bon nombre de gens prétendent que nous nous connaissons et que nous agissons en conséquence. Toutefois, cette position est rationnellement discutable. Nous démontrons, au contraire, que penser se connaître c'est être dans l'erreur, car notre jugement est constamment sujet à des influences extérieures qui nous amènent à apporter des changements perpétuels à notre vision des choses. [...]
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