L'idéologie allemande est un ouvrage écrit en collaboration par Karl Marx et Friedrich Engels en 1846. Ces écrits posent les bases du communisme et de la conception matérialiste de l'Histoire, propre à Marx.
Bien qu'il n'ait été publié de façon posthume qu'en 1932 à Moscou, l'ouvrage permet de comprendre les origines du marxisme et de mieux percevoir ses influences sur l'Histoire, en particulier lors de la révolution russe de 1917 et de l'avènement de l'URSS.
Pensées globales de l'idéologie allemande :
- conception matérialiste de l'histoire
- division du travail
- propriété privée
- lutte des classes
- révolution communiste (...)
[...] Centralisation dans les mains de l'État du système de crédit et de la monnaie, au moyen d'une banque nationale et interdiction de toutes les banques privées. Développement des usines nationales, des ateliers, des chemins de fer et de la flotte. Éducation de tous les enfants dès qu'ils n'ont plus besoin des soins maternels, dans des institutions nationales et aux frais de l'État. Construction de grands palais sur les domaines nationaux, qui serviront d'habitation commune à des communautés de citoyens. 10) Destruction de toutes les habitations et de tous les quartiers insalubres et mal construits. [...]
[...] Maintenant, comment Marx les définit-ils ? Il dit : Les rapports sociaux sont une somme de forces productives, un rapport avec la nature et entre les individus, créés historiquement et transmis à chaque génération par celle qui la précède, une masse de forces de production, de capitaux et de circonstances, qui, d'une part, sont bien modifiés par la nouvelle génération, mais qui, d'autre part, lui dictent ses propres conditions d'existence et lui impriment un développement déterminé, un caractère spécifique. On peut retrouver ici le point de vue quelque peu holiste, au sens où les générations précédentes déterminent les générations actuelles, bien que ces dernières peuvent par la suite changer, si elles le souhaitent, leurs conditions d'existence. [...]
[...] C'est d'ailleurs la raison pour laquelle beaucoup de paysans ont à l'époque préféré abattre le bétail plutôt que de le donner à l'État. En parallèle de l'agriculture, l'industrie est également collectivisée : les plans quinquennaux fixent des objectifs communs de production à atteindre en 5 ans. Ainsi, l'industrie est elle aussi contrôlée par l'État. Dans l'agriculture comme dans l'industrie, ces formes d'association des producteurs perdureront jusqu'à la fin de l'URSS en 1991. (On en parle souvent pour les années 1930 mais on oublie qu'ils ont continué jusqu'en 1991). [...]
[...] Les hommes n'étaient pas libres de leurs choix et étaient forcés à un travail exclusif au même titre que les prolétaires de l'époque de Marx. De fait, même si la propriété privée a été sensiblement abolie (et encore, tout restait entre les mains du parti communiste et de ses dirigeants), la division du travail a été elle exacerbée (industrie/agricultures distincts). Les classes sociales ont également perduré : la nomenklatura. Elle désignait les membres du parti communiste qui profitaient des avantages que leur position sociale leur permettait. [...]
[...] Le communisme se distingue de tous les mouvements qui l'ont précédé jusqu'ici en ce qu'il bouleverse la base de tous les rapports de production et d'échanges antérieurs. Pour Marx, le communisme se distingue donc clairement par l'abolition du système actuel (de l'époque de Marx) afin d'aboutir à une société égalitaire, sans classe où l'exploitation humaine par le travail n'existe pas. Dans ce sens-là, Marx essaie de se distinguer des philosophes antérieurs. Pour lui, ils n'ont fait qu'interpréter les choses le monde, l'histoire, les relations, etc), tandis que lui veut les transformer. [...]
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