conscience, inconscient, responsabilité, Essai sur l'entendement humain, self-conscious, Freud, Locke, Sartre, Spinoza, Nietzsche, Fanon
Locke introduit le concept de conscience tel qu'on l'entend aujourd'hui et le concept d'individu (= ce qui n'est pas divisible, identique à soi). Locke a une réelle influence pour notre modernité, il est également député. Toute sa philosophie a un impact immédiat. Locke pense la conscience et l'individu pour penser la propriété privée et la responsabilité juridique. Locke est un empiriste (= mes connaissances viennent des sens et des expériences, accumulation d'information), contrairement au rationalisme (= mes connaissances viennent de ma raison). Le rationaliste prend du recul, juge, alors que l'empirisme ne croit pas ce qu'il n'a pas testé, ce qu'il n'a jamais été testé.
[...] Chez Freud l'inconscient est actif, il agit. L'inconscient choisit de refouler censurer les pulsions. Pour Sartre, l'inconscient devrait être conscient de choisir ne tiens pas debout. Pour Sartre, il n'y a pas de conscience intermédiaire, que de la mauvaise foi. soit refuser d'assumer notre liberté radicale. La peur, une angoisse, mécanisme de défense face à la peur de notre liberté donc de notre responsabilité. "Je suis condamné à être libre" donc pas choisis de vivre, la liberté est un poids, la responsabilité. [...]
[...] Une névrose est un mauvais plaisir compris entre le principe de plaisir et de réalité (addiction). Nous sommes tous influencés par le plaisir, il peut conduire à notre perte/ déviance. Face à ça, il faut le principe de réalité. - La structure de la conscience et de l'inconscient : Le "ça" est les pulsions en moi qui s'expriment en permanence. Deux types de pulsions : eros (amour, affection?) et thanatos (mort, agressivité?). Le "surmoi" qui est l'ensemble des règles morales qui viennent de la société, familiale, de soi-même. [...]
[...] L'inconscient n'existe pas. Ce qui fait que je suis une même personne durant toute ma vie n'est pas mes pensées, mes opinions ou mes convictions car elles évoluent dans le temps. Le corps ne garantit pas l'identité. Ce qui fait mon identité c'est ma conscience, c'est ma mémoire. La conscience est donc ce que représente comme étant soi-même grâce à la mémoire. Un être qui pense est forcément intelligent, l'intelligence est notre capacité à comprendre / à connaître. Une pensée n'est pas contrôlable. [...]
[...] Les petites perceptions sont le « bruit de fond » de tout ce qui m'affecte, autant physiquement que dans mon devenir personnel. Ces petites perceptions font le lien entre toutes choses : c'est la « loi de continuité ». Nous ne pouvons jamais tout apercevoir (être conscient d'une perception) : ce serait être Dieu. L'inconscient chez Freud : le « moi » est un compris entre le « ça » (les pulsions de plaisir et de mort, Eros et Thanatos) et le « Surmoi » (mes conceptions morales, les attentes de la société etc). [...]
[...] Faire une psychanalyse, la redirection des pulsions vers une activité socialement valorisée. B - L'inconscient est une hypothèse paradoxale : je suis de mauvaise foi Sartre, L'Être et le Néant, 1943 Sartre est à l'origine de l'existentialisme. L'existentialisme démarre avec une phrase de Nietzsche "Dieu est mort, c'est nous qui l'avons tué" 1858. Dieu est mort, la société occidentale est de + en + laïque, mais nous croyons toujours en le mal et le bien, la vérité hypocrite. On a tué Dieu mais on n'en assume pas les conséquences. [...]
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