Dissertation entièrement rédigée et clé en main selon un modèle méthodologique correspondant parfaitement aux attentes du bac dans un lycée privé exigeant. Ce travail est construit en 3 parties et donc 9 sous-parties et traite le sujet avec clarté, de façon approfondie et complète sans redondance. Chaque sous-partie développe un voire deux exemple(s) qui appartiennent à la philosophie (Sartre, Jung, Aristote, Descartes, Buridan...), à la peinture avec Dali ou au cinéma avec le Ludic Dream, Hitchcock ou encore Tim Burton...
[...] Le sujet pose la problématique suivante : l'idée d'inconscient prive-t-elle le sujet de sa liberté ? De prime abord, il paraît pertinent de mettre en exergue le fait que par certains aspects, l'inconscient freine et conditionne une partie de notre liberté. Cela dit, il n'en est pas moins vrai que l'existence de l'inconscient n'est pas incompatible avec la faculté de choisir. Enfin, il restera à démontrer que l'inconscient peut même accroître notre pouvoir d'agir. Par certains aspects, l'inconscient freine notre puissance d'agir, notre liberté : Premièrement, l'inconscient freudien conduit à un fatalisme qui entrave la liberté du sujet. [...]
[...] Pour illustrer ce propos, songeons à la célèbre pentalogie Destination finale où chacun connaît d'avance les moyens qui amèneront à leur propre finitude sans pouvoir s'en extraire. En somme, dans tous ces exemples, le sujet n'est donc plus agent mais agi puisque dépossédé de sa liberté. L'inconscient réduit donc grandement l'éventail des possibles et de facto entrave notre liberté. En outre, certains individus sont dominés par des névroses ou des psychoses qui sont des dysfonctionnements de nos pulsions et désirs inconscients, souvent très difficiles à soigner. Ces troubles de l'inconscient entravent, freinent presque totalement la liberté de ces individus jusqu'à parfois l'enfermement en asile psychiatrique. [...]
[...] Cet apport de l'inconscient comme renouvellement des puissances créatrices est d'ailleurs théorisé par Dali avec la méthode dite de "paranoïa-critique". Elle consiste à recourir au mentisme (phase transitoire entre le conscient et l'inconscient précédant l'endormissement) pour utiliser l'inconscient comme matériau de création. Ainsi, les Surréalistes se libèrent du carcan de leur Surmoi (interdits moraux) et des limites que pourrait imposer leur conscience. Pour conclure, il appert que l'inconscient peut freiner notre puissance d'agir par un fatalisme régissant nos actes mais aussi des conditionnements individuels et collectifs parfois jusqu'au pathologique (TOC, psychoses). [...]
[...] Une fois encore, soigner son inconscient permet de retrouver in extenso tout son potentiel. D'autre part, avec les rêves lucides, le sujet peut éclairer ses choix par la manipulation de ses images oniriques. A travers les rêves lucides et conscients, le rêveur prend part aux mécanismes de son inconscient et acquiert ainsi une nouvelle puissance d'agir sur cette part mystérieuse et réputée inaccessible du ça. Le philosophe français Paul-Laurent Assoun dans la préface du livre de Magali Chétrit, Le rêveur lucide l'explicite comme « la rencontre, par le sujet, de son fantasme au cœur du rêve [ . [...]
[...] L'inconscient s'avère moins un déterminant de notre vie qu'un prétexte pour nous éviter d'assumer notre pleine liberté. Enfin, l'existence d'un inconscient n'est pas nécessairement incompatible avec notre liberté puisque des médiations permettent au sujet de la conquérir notamment en conscientisant notre part d'inconscient par la cure psychanalytique ou bien les rêves lucides. Cette nouvelle connaissance de soi élargit de facto notre puissance d'agir dans le monde et nourrit même certaines démarches artistiques ainsi libérées des contraintes et tabous de la conscience et du Surmoi. [...]
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