Il serait faux de vouloir attribuer toute la théorie de l'inconscient à Freud. Il faut rappeler que d'autres grands médecins comme le professeur Charcot (médecin de la fin du XIXe), qui étudiait les hystéries ainsi que le docteur Breuer, qui passa 10 ans avec Freud, et dont la compagnie aboutira à la publication de L'Étude sur l'hystérie, s'y sont intéressés. Freud et Breuer vont découvrir une méthode pour soigner, la méthode cathartique (catharsis : purgation des passions selon Aristote, notamment par la tragédie), méthode qu'il va tester sur Anna O., une patiente présentant des troubles mentaux et des paralysies. Cette méthode consiste à évoquer les événements traumatisants du passé par l'hypnose : on rappelle à la mémoire pour soigner. Même si cette méthode fonctionne, au bout d'un certain temps sans hypnose, les symptômes reviennent.
[...] Le moi va devoir se comporter en fonction de toutes ces exigences, et quand la tension entre toutes est trop forte, des névroses peuvent apparaitre. Freud ajoute que l'homme est déterminé et qu'il agit de façon déterminée : le moi est le maître dans sa propre maison dira Freud Critique de la théorie de l'inconscient La théorie de l'inconscient a été remise en cause de nombreuses fois, notamment Alain, qui considère que l'inconscient ruine toute liberté et donc ruine toute responsabilité de nos actes et toute moralité. L'absence de liberté détruit la morale : sans choix, on ne peut pas parler de morale. [...]
[...] Si on suppose que l'inconscient détermine toutes nos actions, on retire toute action morale de l'activité humaine. Pour Sartres, la liberté est un fardeau : le fait de s'engager dans des choix qui engage toute l'humanité. Ainsi, pour lui, l'inconscient a été inventé par mauvaise foi : l'homme a du mal à accepter ses choix et peut maintenant les justifier Critique du caractère scientifique de l'inconscient Freud explique que toutes les absurdités et les incohérences de l'on ne comprenait pas ont été expliquées par des théories scientifiques. [...]
[...] Freud va attribuer aux enfants une certaine sexualité : il explique d'ailleurs que le complexe d'Œdipe prouve le contraire. Il continue en expliquant que l'éducation peut permettre à l'enfant à contenir ses pulsions. Une pulsion est une tendance qui veut se réaliser : elle peut être de vie, ou pulsion d'éros et peut être de mort, ou pulsion de thanatos. Freud dit que la vie sociale est organisée par ces deux types de pulsions : les pulsions de vie donnent la destruction du prochain tandis que les pulsions de vie poussent au rapprochement. [...]
[...] Freud explique que parfois cet épisode de l'enfance peut être cause de névroses : si l'on fait son Œdipe de façon difficile des névroses peuvent surgir. En 1920, Freud explique que le psychisme est divisé en le ça, le moi et le surmoi. Le ça constitue le réservoir des pulsions naturelles et refoulées. Au niveau du ça, il y a un principe qui règle les choses qui est le principe de plaisir : le principe de plaisir règne sans restriction dans le ça dit Freud : cela signifie que l'on cherche naturellement à assouvir ses pulsions. [...]
[...] Il y a un barrage entre conscient et inconscient : c'est l'acte de refoulement. L'inconscient, en 1900, comporte surtout des souvenirs et des désirs refoulés (comme le complexe d'Œdipe). Il y a aussi les actes manqués, des faits de la vie quotidienne que l'on attribue au hasard et qui sont très anodins (lapsus, trous de mémoire mais qui sont, pour Freud, révélateurs de l'inconscient. De même, les rêves constituent pour Freud la voie royale de l'exploration de l'inconscient : les désirs refoulés dans l'inconscient se révèlent, de façon plus ou moins cachée. [...]
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