Edmund Gustav Albrecht Husserl est né à Prossnitz (Autriche-Hongrie) d'Adolf Abraham Husserl et de Julie Selinger, tous deux d'ascendance juive.
Le 08 avril 1886, il se convertit à la foi chrétienne et entre dans l'Église luthérienne évangélique où il reçoit le baptême le 1er août de la même année. En octobre, recommandé par Franz Brentano, il rejoint Carl Stumpf à l'université Halle-Wittenberg où il termine en un an son Habilitationsschrift avec une étude sur le concept de nombre (Über den Begriff der Zahl. Psychologische Analysen) (...)
[...] Problème : deux attitudes opposées, mais analogues dans l'histoire de la métaphysique : l'empirisme et le rationalisme qui font l'impasse sur la question de l'origine : l'empirisme ne respecte pas leur universalité et leur objectivité en les faisant dépendre de l'expérience sensible, de la psychologie ; le rationalisme, pour affirmer leur universalité, les situe dans un lieu éternel hors de l'expérience et de l'histoire (ex. entendement divin pour les cartésiens). La première réponse de Husserl : les nombres sont des créations de l'esprit, ils n'existent pas dans le monde extérieur, mais sont produits par notre conscience qui les met en relation avec des objets externes, mais à partir de 1900, il trouve cette réponse encore proche de la psychologie. [...]
[...] Fondateur de la phénoménologie. Edmund Gustav Albrecht Husserl est né à Prossnitz (Autriche-Hongrie) d'Adolf Abraham Husserl et de Julie Selinger, tous deux d'ascendance juive. Le 08 avril 1886, il se convertit à la foi chrétienne et entre dans l'Église luthérienne évangélique où il reçoit le baptême le 1er août de la même année. En octobre, recommandé par Franz Brentano, il rejoint Carl Stumpf à l'université Halle-Wittenberg où il termine en un an son Habilitationsschrift avec une étude sur le concept de nombre (Über den Begriff der Zahl. [...]
[...] Qu'est-ce que la phénoménologie ? Science des phénomènes, c'est-à-dire, des étants, des choses en tant qu'ils (elles) apparaissent à la conscience. C'est aussi la méthode d'analyse des phénomènes. Husserl souhaite faire de la philosophie une science rigoureuse ; il ne veut plus de la philosophie en tant que dialectique au sens d'Aristote : art raisonnant sur les prémisses probables et non certaines (donc une discipline située entre rhétorique et analytique) : pour Husserl la spéculation métaphysique est de cet ordre. [...]
[...] Conséquence pour Husserl : ruine de l'historicisme au nom de cette possibilité de la vérité (ce qui n'exclut pas la possibilité d'une histoire interne des normes) RÉDUCTION EIDÉTIQUE ET RÉDUCTION TRANSCENDANTALE (1907-1913) L'idée de la phénoménologie (1907) et Idées I (1913) 1. Réduction eidétique La réduction eidétique doit donner accès à l'intuition de l'essence (eidos). Rappel : essence : ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est, l'attribut (ou le faisceau d'attributs) sans lequel elle ne serait pas ce qu'elle est Les deux nécessités eidétiques : tout corps est étendu : l'étendue appartient à l'eidos, l'essence de tout corps, à l'inverse des qualités sensibles (ex. [...]
[...] L'être-perçu et la perception appartiennent au vécu de la conscience, le phénomène du monde appartient à la conscience et donc n'est pas dans le monde. La phénoménologie sera la description de cette expérience phénoménale sans laquelle le monde n'apparaîtrait pas, n'aurait pas de sens et ne donnerait jamais lieu à un langage et à un savoir. Cette description sera qualifiée de transcendantale parce qu'elle décrit une conscience non empirique, non mondaine, qui est en même temps la condition de possibilité d'un phénomène pour la conscience. [...]
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