Commentaire d'un extrait du Traité de la nature humaine de Hume, développant les thèmes de la perception, de l'identité et de la conscience de soi.
[...] Hume, Traité de la nature humaine : perception et identité Commentaire d'un extrait du Traité de la nature humaine, de Hume, développant les thèmes de la perception, de l'identité et de la conscience de soi. Texte étudié Pour moi, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi- même, je tombe toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaleur, de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir. Je ne parviens jamais, à aucun moment, à me saisir moi-même sans une perception et je ne peux jamais rien observer d'autre que la perception. [...]
[...] Ainsi, la perception est donc variable et change tout le temps. Pour saisir le moi, il faut être constant, sinon nous ne pouvons pas le saisir. L'esprit est compare au théâtre où plusieurs perceptions viennent : elles passent, repassent, glissent et ont beaucoup de conditions. Il n'y a aucune simplicité ni d'identité. La comparaison du théâtre n'est pas faite pour nous égarer. Les perceptions successives qui font l'esprit. Nous n'avons pas la connaissance précise de où et comment cela se passé. [...]
[...] Malgré tout, Hume pense que tout le monde à le droit d'avoir des opinions et, sans les defender, n'interdit pas différentes opinions. En laissant ces personnes de coté, Hume peut affirmer que la majorité des homes ne sont en fait qu'une multitude de perceptions vues avec rapidité et sont en perpétuels mouvements. Les yeux, eux, ne peuvent voir les différentes perceptions. La pensée varie encore plus que la vue car les sens contribuent tout de même aux changements. L'âme ne peut être identique plus d'un moment. [...]
[...] Selon Hume, lors de la pénétration du moi, un problème se pose, celui de la perception. Cette perception peut être différents sentiments ou états tels que l'amour, la haine, la douleur, le plaisir, ou encore des ambiances, comme le chaud ou le froid. Cette perception permet de saisir son moi intérieur. Le moi est une accumulation de perceptions. Mais lorsque nous dormons, il n'y a plus de perceptions, nous ne ressentons plus rien, il n'y a donc plus de moi. [...]
[...] Le problème le plus mis en avant dans ce texte est la contradiction avec la thèse de Descartes. Mais c'est aussi un texte dans la continuité de Locke, qui a été le premier a parlé des perceptions. Il est en contradiction avec la thèse de Descartes puisque selon Descartes, pour trouver son moi intérieur c'est très simple. Descartes aurait surement dit a Hume je perçois donc je suis en clin d'œil à je pense donc je suis Il est dans la continuité du texte de Locke car Locke parle des perceptions et donne une thèse que Locke affirmera dans son œuvre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture