Le texte qui nous est présenté est issu de l'essai De la norme du goût , Essais esthétiques, écrit par le philosophe anglais David Hume (1711-1776) en 1757. Cet extrait met en question le rapport entre le beau et la manière de l'apprécier justement. Ainsi, Hume nous dévoile la démarche à adopter pour apprécier la beauté.
Selon Hume, il existe une modalité naturelle, que celui-ci appelle délicatesse, plus ou moins prononcée en chaque homme et qui permet d'appréhender la beauté. Certes, la délicatesse est un élément à ne pas négliger. Mais il demeure un autre élément qui est beaucoup plus déterminant que distingue Hume comme la pratique. Il suffirait alors à chaque homme d'observer de façon répétitive des objets d'un art particulier pour parvenir à acquérir différentes vertus et pour prononcer un jugement sans risque d'erreur (...)
[...] Hume refuse lui la thèse relativiste et affirme l'objectivité de la beauté. Mais alors, comment pourrions nous expliquer que la plupart des hommes confondent aujourd'hui le goût des sens et le goût esthétique. Dans un premier mouvement (l.1 à l.4), David Hume propose une mise en rapport de l'appréciation du beau qui doit s'exercer, d'une part, grâce à ce qui nous a été offert par la nature et, d'autre part, par l'application de règles accompagnée de la pratique régulière de la contemplation. [...]
[...] De plus l'auteur insiste sur la clairvoyance conquise par le sujet en employant les deux adjectifs contraires «clair (l.19) et distincts (l.19). Ainsi, le sujet sera capable de discerner les mérites ainsi que les disgrâces de chaque partie de l'ensemble que représente un objet. L'individu sera dès lors apte à attribuer un jugement de nature juste à chaque valeur esthétique qu'elle soit qualité ou défaut. De part l'expression : son inspection de l'ensemble (l.19), Hume insiste sur le fait que le sujet doit porter un œil finement observateur, en ne laissant filer aucun détail, la précision est en puissance au cours de l'expérimentation du sujet. [...]
[...] Ainsi, un objet ne peut pas être jugé de façon subjective puisque ces valeurs esthétiques, selon Hume son définies comme universelles et propres à chaque partie. De plus, le trouble auparavant présent dans l'esprit de l'individu inexpérimenté s'échappe : se dissipe le brouillard (l.22). Selon l'auteur, si nous ne parfaisons pas notre expérience de la contemplation d'objets, le trouble que nous ressentons face à ceux-ci ne fera que s'accroître : brouillard[ ]s'étendre sur l'objet (l.22) et ainsi notre goût se verra plongé dans le néant. [...]
[...] Cet extrait met en question le rapport entre le beau et la manière de l'apprécier justement. Ainsi, Hume nous dévoile la démarche à adopter pour apprécier la beauté. Selon Hume, il existe une modalité naturelle, que celui-ci appelle délicatesse, plus ou moins prononcée en chaque homme et qui permet d'appréhender la beauté. Certes, la délicatesse est un élément à ne pas néglige. Mais il demeure un autre élément qui est beaucoup plus déterminant que distingue Hume comme la pratique. Il suffirait alors à chaque homme d'observer de façon répétitive des objets d'un art particulier pour parvenir à acquérir différentes vertus et pour prononcer un jugement sans risque d'erreur. [...]
[...] Quatrièmement, la satisfaction que nous éprouvons dans l'exercice de la contemplation est sans concept, ressentie comme nécessaire. Si nous pensons cette nécessité comme une obligation faite à autrui d'adhérer à notre jugement, c'est que nous présupposons un sens commun une manière identique de sentir chez tous les hommes, qui n'est pas produite dans l'expérience, mais qui sert en quelque sorte de référence à tout jugement de goût. Kant énonce ces règles de telle sorte que s'y accordent dans les jugements de goût la subjectivité et l'universalité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture