Par définition, la pluralité traduit la multiplicité et l'individualité des êtres humains. Cette diversité s'illustre dans l'abondance de civilisation, chacune formée sur différentes parties du globe et possédant une Histoire et des caractéristiques propres. Mais cette variété ne mènerait elle pas à l'ethnocentrisme des cultures qui finirait par se considérer supérieures ? De plus, cette profusion ne fait qu'accentuer la difficulté des peuples à se comprendre (...)
[...] Tout d'abord le champ culturel s'est étendu, il ne s'agit plus strictement de littérature, de peinture et de musique, même si bien entendu ces arts constituent encore le noyau culturel historique des peuples, mais il s'agit aussi de la cuisine, des rapports humains et sociaux, de la religion boire même de la conception du monde. Ensuite l'échelle des valeurs arbitrairement fixée entre les bonnes et les cultures inférieures tend à se réduire, on ne mène plus de guerre coloniale pour imposer à certain peuple l'usage d'une langue, des musées sont créés qui valorisent les arts premiers, et on a enfin compris que certains peuples ne pouvaient exister que par rapport à leur terre. Enfin on a compris que les cultures meurent si elles sont uniques. [...]
[...] Les superpuissances conçoivent leurs cultures comme un produit marketing qu'il faut vendre au plus grand nombre. C'est ainsi que, alors que l'Inde est le plus gros producteur mondial de film, le cinéma Américain est présent partout. On a longtemps craint que la domination américaine sur l'industrie cinématographique ne façonne de par le monde des sociétés à l'image de l'American way of life. L'emprise culturelle des Etats-Unis a d'autres conséquences : l'anglais pidgin, l'équivalent du créole français, se généralise dans le monde provoquant la disparition de dialectes chaque jour. [...]
[...] Ce mythe place la diversité des cultures et plus particulièrement des langues au rang de malédiction. Sans aller aussi loin, l'incompréhension interculturelle peut simplement se manifester dans l'incapacité à accepter ou à adhérer aux traditions d'un peuple étranger même si elles sont triviales comme les traditions culinaires. Pour remédier aux faiblesses de la multi culturalité nombreuses ont été les tentatives, mais veut on vraiment d'une culture universelle ? II. La pluralité ne nuit pas à l'humanité En effet, à la fin du XIXème siècle, Ludwik Lejzer Zamenhof tenta de créer l'esperanto, une langue universelle qui pourrait être parlé et comprise par tous quelques soit leur langue maternelle. [...]
[...] Le Français ne compte que peu de mots Francs. Le dialecte d'Amsterdam compte 20% de mots français. L'Indonésie a un code civil très proche du code civil français de même que le Vietnam. L'art latin n'aurait pas existé s'il n'y avait pas eu les grecs. Il y a de nombreuses manières de voir le monde, sans nier l'humanité des autres cultures et qui permettent de relativiser l'importance de sa propre culture. Une culture unique donne le Meilleur des Mondes Aldous Huxley. [...]
[...] La pluralité nuit à l'humanité La culture se transmet au sein d'une société par l'éducation et l'imitation. Chaque culture a ses propres rituels, ses traditions artistiques, ses connaissances scientifiques, sa religion et ses techniques. Mais l'appartenance a une civilisation produit chez l'individu un ethnocentrisme, il considère comme exclusives et supérieures les valeurs de son groupe : Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage (Montaigne, Essais). Cette vanité vis-à-vis de sa culture se produit chez tous les peuples. [...]
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