Dissertation de français : "L'homme est un animal qui doit se reconnaître humain pour l'être". Réflexion sur la notion de conscience, d'humanité et des différentes acceptations de ce terme, de responsabilité... Les auteurs cités sont : Primo Lévi, Kafka, La Fontaine, Condillac, Sartre, ...
[...] Il faut donc se reconnaître humain pour l'être, mas ceci ne doit pas être dans le but intéressé d'éloigner l'animalité. Et donc, ceci nous amène à nous demander pourquoi être humain, au sens superficiel comme au sens moral. Quel en est l'intérêt ? Nous avons vu qu'il n'est nul besoin d'avoir conscience de son humanité pour être psychiquement e physiquement humain, au même titre que les animaux sont ce qu'ils sont sans y penser. Cependant, et moins superficiellement, tout être humain ne jouit pas forcément du statut d'humain. [...]
[...] Si ceux-ci ne se reconnaissent pas capables de sentiments d'humanité, dans le champ moral, il ne seront pas humains. En aucun cas, l'humanité est corrélée à l'état d'homme. Ce simple exemple renvoie d'ailleurs tristement aux exactions commises durant les années 33-45 par les tenants du nazisme. Ceux-ci n'ont certainement pas du se sentir l'âme humaine pour commettre ces actes. En reniant ses qualités humaines, il n'est pas possible d'accéder au rang d'humain. L'Homme est donc le seul animal qui doive se penser pour ce qu'il est et ainsi affirmer sa distinction avec les autres espèces vivantes. [...]
[...] Il n'a pas besoin de se reconnaître humain psychiquement pour l'être. Mais le caractère d'humain se limite-t-il vraiment à ces considérations superficielles ? Certes, par ses caractères physiques et psychiques, tout homme qui nait peut être qualifié d'humain. Toutefois, cette qualification se limite à son aspect le plus superficiel, la distinction grossière entre l'homme et l'animal. En effet, la notion d'humain introduit implicitement l'humanité, notion morale, culturelle de l'Homme élevé dans un tel environnement et qui doit acquérir pour lui-même cette humanité. [...]
[...] Malson, Les enfants sauvages, 10/18 JP. [...]
[...] Victor fut éduqué par le professeur Itard, qui refusait de le considérer comme un attardé abandonné à cause de cela, mais plutôt le produit d'un manque de civilisation et d'imprégnation humaine. Victor apprit à distinguer les sons, la forme des objets, leur consistance, le chaud et le froid, mais également la palette des émotions humaines, qu'il s'appropria peu à peu. Ainsi, u jour qu'il cause les pleurs de sa gouvernante, il montra une empathie qu'il n'aurait pas manifestée quelques mois plus tôt. En se reconnaissant petit à petit en tant qu'humain ? [...]
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