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Érasme a dit : « les hommes ne naissent pas, ils se fabriquent. » Par cette phrase, il résume parfaitement la pensée humaniste.
L'humanisme, mouvement global qui nait au XV siècle en Italie, est une véritable révolution culturelle qui se caractérise par une évolution lente, mais qui gagne tous les milieux lettrés européens. Ce mouvement donne à l'héritage antique une valeur imprescriptible, permettant une mise en avant de l'unité des trois arts de langage : la grammaire, la dialectique, et la rhétorique, nécessaires à l'acquisition et à la transmission des savoirs. Le but de l'humanisme est de retrouver la force créatrice des anciens : pour cela, elle donne alors une place décisive aux langues vernaculaires, accélérant leur promotion au statut de langue de l'éloquence, de la Poésie, de la connaissance, et donc donne également une importance primordiale à l'éducation.
Le déclenchement de ce mouvement, dû à de nombreuses découvertes et évolutions dans les domaines de la science ou encore de la philosophie, apporte également un nouveau regard sur la religion, sans pour autant la remettre en cause : il ne place plus Dieu au centre de la réflexion, mais l'homme.
[...] Il offre alors également une nouvelle vision du monde politique. C / Machiavel et l'incompatibilité de la politique et de la religion. Pour expliquer cette sous partie, qui permet la transition sur la troisième partie de l'exposé sur la religion, je vais vous lire un extrait de La Renaissance par Daussy, Gilli et Nassiet : Lire extrait page 124. Dans ce paragraphe, il est expliqué que Machiavel rejette totalement la religion du monde politique, en insistant sur la capacité de l'homme à s'auto-gérer et la nuisance de la religion sur la gestion d'un état. [...]
[...] L'humanisme : Une nouvelle vision du monde ? Érasme a dit : les hommes ne naissent pas, ils se fabriquent. Par cette phrase, il résume parfaitement la pensée humaniste. L'humanisme, mouvement global qui nait au XV siècle en Italie, est une véritable révolution culturelle qui se caractérise par une évolution lente, mais qui gagne tous les milieux lettrés européens. Ce mouvement donne à l'héritage antique une valeur imprescriptible, permettant une mise en avant de l'unité des trois arts de langage : la grammaire, la dialectique, et la rhétorique, nécessaires à l'acquisition et à la transmission des savoirs. [...]
[...] Ce concile se déroule en Italie de 1545 et 1563, et il a pour but de réorganiser l'église. Son but premier est de repréciser les dogmes : Il réaffirme le caractère sacrificiel de la messe, et confirme la présence du christ dans le pain et le vin. Il précise ensuite que les bonnes œuvres sont importantes pour gagner le salut, et que donc le don aux pauvres et à l'église sont importants. La dignité des prêtres et l'obligation du célibat est également réaffirmer. [...]
[...] Nous pouvons alors terminer en affirmant que l'humanisme est sans aucun doute le précurseur de l'époque moderne. [...]
[...] Cependant, la majorité des humanistes soutiennent la religion, et ne font qu'apporter un regard nouveau sur celle-ci. C'est ainsi que je passe à ma troisième partie : III / Humanisme : Nouvelle vision du monde religieux. La révision complète de la Bible et du clergé. Les humanistes étudient en parallèle aux anciens textes de l'époque romaine, les textes sacrés, en particulier la Bible. Ils y apportent une analyse et des commentaires proprement humain, non pas contre l'Eglise, mais plutôt en sa faveur. [...]
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