Si la vie en société se présente aujourd'hui telle une évidence, la philosophie, depuis son origine antique, s'est longtemps évertuée et s'évertue encore à expliquer la raison de son existence : nombreuses furent les réponses proposées à cette problématique et ils alimentèrent débats ou autres questionnements. Il n'est de continent où les individus vivent dans la plus stricte autonomie, dans la plus stricte autarcie ; chacun se fait atome d'une communauté et nourrit une dépendance relative à son égard. Aussi, nous interrogeons-nous : quels motifs poussent les hommes à organiser leur vie autour d'une société ? (...)
[...] l'accès au bonheur est-il rendu possible par la société ? Autant d'interrogations auxquelles des éléments de réponse seront manifestement apportés. [...]
[...] ~Philosophie~ Sujet: Pourquoi les hommes vivent-ils ensembles ? Si la vie en société se présente aujourd'hui telle une évidence, la philosophie, depuis son origine antique, s'est longtemps évertuée et s'évertue encore à expliquer la raison de son existence: nombreuses furent les réponses proposées à cette problématique et ils alimentèrent débats ou autres questionnements. Il n'est de continent où les individus vivent dans la plus stricte autonomie, dans la plus stricte autarcie ; chacun se fait atome d'une communauté et nourrit une dépendance relative à son égard. [...]
[...] Ce désir comme cette autorité ne se comprennent pas: ils s'expliquent par une pure origine naturelle. Par ailleurs, Rousseau avance une théorie laquelle bouleversa les raisonnements à l'époque des Lumières: dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755), il présente initialement l'homme selon un état de nature au sein duquel il assouvit ses seuls besoins vitaux (alimentation, protection de sa personne, acquisition/exploitation de biens fonciers indispensables à sa survie) et demeure isolé des autres entités composant son espèce. [...]
[...] Outre l'aspect politique des thèses sus-présentées, certaines réflexions s'appuient sur la morale et plus particulièrement sur la quête du bonheur. Cette quête universelle chez tous les hommes constituerait le bien suprême et l'ultime finalité en chacune de nos actions (cf. théorie de l'eudémonisme). Attendu que les hommes réalisent leur nature en société, ils y développent toute une série de vices, dont l'égoïsme ou le désir de domination, mais aussi des sentiments dans lesquels nous reconnaissons volontiers la valeur des relations sociales, telle que la solidarité ou encore l'amitié. [...]
[...] Locke), ou encore les libertés fondamentales inhérentes aux individus. Afin de les assurer à travers le temps, Montesquieu avance que les hommes cédèrent sous la contrainte une partie de leurs libertés individuelles au profit d'un État souverain assurant ces acquis jugés inaliénables. Rousseau, dans le même esprit, affirme quant à lui que les individus conservent les libertés qui leur sont intrinsèques tout en instituant un État aux fonctions de protection semblables: en votant des lois légitimes et en faisant abstraction de leurs intérêts particuliers, ils imposent à tous une contrainte morale afin que ces efforts bénéficient à l'entière communauté ; il s'agit de la théorie du Contrat social selon Rousseau. [...]
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