Dissertation de philosophie ayant pour sujet : "Les hommes ne vivent-ils en société que par intérêt ?".
[...] En effet, nous ne pouvons imaginer une société dans laquelle les hommes feraient ce que bon leur semblent en répondant à leurs pulsions. En effet, ce genre de société ne serait qu'un ensemble de groupe d'individus pouvant s'opposer à cause de pulsions contraires refaisant ainsi de l'homme un simple animal impolitique. En effet, l'homme est un être naturellement mauvais qui selon Freud “doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d'agressivité” ce qui implique donc la création de règles régissant la société et permettant donc aux hommes d'êtres pleinement hommes. [...]
[...] Par la suite, ces lois se sont complexifiées en même temps que la complexification de la société. En effet, toutes les lois de vie en société sont appliquées à l'échelle de l'individu afin que ce dernier ne soit pas néfaste à autrui et donc aux hommes. Les lois permettent donc à la société d'exister et de jouer son rôle d'humanisation. En effet, il suffit d'imaginer un unique avion qui en décidant de changer de route en cours de vol sans suivre les couloirs aériens lui étant dédiés va mettre en danger les nombreux autres avions volant normalement ; les avions étant les hommes et l'unique avion étant l'individu néfaste à la société. [...]
[...] Néanmoins, nous pouvons nous demander si la vie en société n'apporte à l'individu que des intérêts à la vue de certains faits passés (censure En entendant par société un ensemble organisé d'hommes vivant de façons relativement semblables et par intérêt tout ce qui permet dans ce cas aux hommes d'améliorer leur conditions naturelles de vie, nous regarderons dans un premier temps ce que la société est pour les hommes puis ce que la société contraint et enfin apporte aux hommes afin de voir si les hommes ne vivent en société que par intérêt. Selon Aristote, “l'homme est un animal politique” ; celui qui vit en dehors de la cité est soit un “être dégradé” soit un “être surhumain”. Ici, le mot polis, racine grecque de “politique”, prend le sens de cité. Or, chaque cité grecque étant une société à part entière, nous pouvons dire que les hommes doivent vivre en société pour être pleinement homme. [...]
[...] En effet, les lois relevant de la censure, au XVIIIe siècle, ont contraint la pensée des hommes et donc, l'homme étant homme lorsqu'il pense, l'homme n'était plus pleinement homme ce qui est contraire au but de la société. Il en est de même pour les régimes nazi et communiste faisant passer l'Etat devant la société. Le deuxième type de contraintes de la vie en société que nous pouvons apercevoir nous est dévoilé par la théorie de Sartre. En effet, un individu n'est qu'un ensemble d'images collées par autrui ce qui peut lui nuire plus ou moins. [...]
[...] En effet, tous ces divertissements sont à prendre au sens pascalien du terme à savoir que de façon simplifiée, tout est divertissement : faire la guerre, travailler, penser Or, nous pouvons dire que tout cela permet aux hommes de contrôler ou du moins d'oublier certaines de leurs pulsions les plus négatives et donc de ne pas se voir réprimandés ou du moins contraints dans un premier temps par les lois et donc, les hommes ne voient que la part positive de la vie en société qui est d'ailleurs majoritaire ne serait-ce que par le nombres d'intérêts qu'elle amène ainsi que par la part mineure des contraintes. Ainsi, la société apporte nombre d'intérêts non négligeables aux hommes mais aussi à l'individu. En effet, la société permet à l'homme d'évoluer constamment et de s'élever à un rang plus élevé que celui de simple animal. De plus, la société semble protéger l'homme contre luimême en contrôlant ses pulsions négatives et en empêchant nombre de guerres. [...]
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