Dissertation de Philosophie traitant la problématique suivante : Quelle signification faut-il donner à l'idée d'égalité entre les hommes ? De plus, présence d'une biographie et d'une bibliographie de tous les philosophes cités (Descartes, Kant, Spinoza...).
[...] Le panthéisme et le rationalisme de Spinoza ont, pendant plusieurs siècles, excité l'imagination des plus grands penseurs ; Fichte est sans doute celui qui l'a le mieux compris ; Hegel, après Schelling, est à l'origine du contresens historique qui fait de la philosophie de Spinoza un irrationalisme. Les principaux ouvrages de Spinoza sont : les Cogitata metaphysica (Pensées métaphysiques), un Tractatus théologico-politicus (1670), un Court traité de Dieu, de l'homme et de la béatitude (1660), un Tractacus de intellectus emendatione (De la réforme de l'entendement), un Tractacus politicus (Traité politique) (écrit de 1675 à 1677). [...]
[...] Comment faire admettre à chaque homme qu'aucun de ses semblables n'est esclave par nature ? Si nos déductions sont justes, nous arrivons ici au nœud du problème ; et nous verrons que cette question centrale peut se résoudre de deux façons différentes, entre lesquelles il est difficile de faire un choix. Le fait pour chaque homme de reconnaître en tout homme un être essentiellement libre peut se fonder sur deux sentiments différents : le sentiment du respect, ou celui de la crainte. [...]
[...] Les droits d'opinion et d'expression et la notion de tolérance - en sont corrélatifs. Le principe de l'égalité des chances et la transparence de la compétition expliquent également l'attention portée, dans une République, à l'organisation du système éducatif. Enfin, si cette signification de l'idée d'égalité entre les hommes est la bonne, on peut comprendre qu'elle laisse exister, par exemple, des hiérarchies politiques, sans se renier elle-même : on peut parfaitement imaginer que des hommes reconnaissent librement, et même désirent, l'unification et l'organisation des décisions, c'est-à-dire l'existence d'une autorité politique, pour autant qu'ils la choisissent et la contrôlent eux-mêmes. [...]
[...] Comment se justifie-t-il dans le second cas, s'il se justifie ? Ici encore, on peut distinguer deux argumentations possibles. La première est celle de la pitié : donc sur une sympathie ; voir souffrir un autre homme crée en moi-même une souffrance analogue ; je cherche alors à atténuer cette souffrance en partageant, et en traitant autrui avec le même amour que celui que je me porte à moi-même. On peut trouver à cette logique bien des défauts. L'identification est affective, elle est donc très aléatoire et souvent arbitraire. [...]
[...] Il fut le créateur de la géométrie analytique, le promoteur du mécanisme dans les sciences exactes et découvrit la loi de la réfraction optique. Son refus de la scolastique en fait un des pères de la philosophie moderne. Contre les autorités reçues, il ne voulut se fier qu'à la raison. Au doute méthodique, seule résiste la certitude de l'existence : le cogito Je pense, donc je suis Discours sur la méthode (1637, suivi des essais scientifiques de cette méthode) ; Méditations métaphysiques (1641) ; Principes de la philosophie (1644) ; Les passions de l'âme (1649). [...]
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