L'ethnologue Malinowski dans son ouvrage Les argonautes du pacifique Oriental décrit les échanges de colliers et de bracelets de coquillages, entre les tribus des îles du Pacifique occidental. Dans ce cas précis, les liens entre les groupes qui échangent ne sont pas portés sur des relations d'intérêt, à des relations économiques.
Quels sont les besoins humains ? Qu'est-ce que l'échange ? Qu'est-ce que les hommes échangent ? Les échanges satisfont-ils uniquement des besoins ? Par quels processus l'échange permet-il de satisfaire des besoins ?
Depuis tout temps, les hommes échangent en fonction de leurs besoins, mais l'échange humain va parfois bien au-delà du simple besoin. Cela conduit les hommes à vouloir atteindre un idéal qui leur permettrait d'échanger toujours plus que ce dont ils ont besoin, et les conséquences de cette multiplication des échanges sont diverses.
[...] Les hommes n'échangent-ils que ce dont ils ont besoin ? L'ethnologue Malinowski dans son ouvrage Les argonautes du pacifique Oriental décrit les échanges de colliers et de bracelets de coquillages, entre les tribus des îles du Pacifique occidental. Dans ce cas précis, les liens entre les groupes qui échangent ne sont pas portés sur des relations d'intérêt, à des relations économiques. Quels sont les besoins humains ? Qu'est-ce que l'échange ? Qu'est-ce que les hommes échangent ? Les échanges satisfont-ils uniquement des besoins ? [...]
[...] Par ailleurs, toujours selon Marx, la société capitalistique entraîne une multiplication et une spécification indéfinie des besoins et des jouissances et d'un autre côté, l'accroissement indéfini de la dépendance et de la nécessité Le capitalisme est donc critiqué comme société de consommation, qui, fabriquant de nouveaux produits, doit toujours trouver pour eux des nouveaux consommateurs et doit par conséquent sans cesse susciter des besoins artificiels, par un processus sans limites On peut prendre l'exemple de la publicité dans nos sociétés contemporaines, qui ne cesse d'inciter le consommateur à acheter le produit, en créant de nouvelles dépendances et de nouveaux besoins, à des produits qui ne relèvent absolument pas de besoins au sens premier du terme, à savoir la survie. Ainsi, l'homme a toujours cherché à échanger plus que ce dont il nécessitait, et cela a différentes conséquences, en fonction de la nature des échanges. Ainsi, nous avons vu que la notion de besoin s'est transformée au fil du temps, avec le développement de l'échange, les hommes au départ échangeaient en fonction de leurs simples besoins, pour leur survie, et désormais l'échange est l'une des bases de notre société. [...]
[...] Le développement du libre échange au XXème siècle a encore plus accentué les échanges, qui désormais, dans un contexte de mondialisation se font davantage entre les pays. On peut alors constater que les échanges ne se font plus du tout dans le cadre d'un besoin, mais plus par intérêt, et profit. [...]
[...] Il est clair que dans un premier temps, les hommes échangeaient en fonction de leurs besoins. La première forme de l'échange chez l'homme a été le troc, qui consistait à échanger des objets d'utilité contre d'autres. Cela constitue la naissance de l'échange économique. Le besoin donne donc naissance à une première forme d'organisation collective, la cité du besoin. Comme l'explique Platon dans la République (livre le besoin est ce qui est à la base de la cité : la cité naît donc, à ce que je pense, quand chacun d'entre nous ne peut se suffire, mais manque de beaucoup de choses Si en effet, l'homme n'avait besoin de rien et pouvait se satisfaire à lui- même sans jamais manquer de rien, celui-ci n'aurait jamais eu besoin de s'unir dans la cité. [...]
[...] L'échange économique constitue donc la base de notre société. En effet, l'échange économique est le modèle de la vie sociale, et il est de nos jours inconcevable, et d'ailleurs depuis toujours, de vivre sans l'économie. En effet, l'échange économique apporte à l'homme la satisfaction de ses premiers besoins à savoir par exemple, la nourriture, nécessaire à la survie de l'homme au sein d'une société. Selon les physiocrates, philosophes du XVIII, parmi lesquels on peut citer Quesnais et Turgot, l'individu ne peut atteindre le bonheur qu'en accumulant les jouissances que prodiguent les biens économiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture