Etat, Homme, quête, bonheur, gouvernance, anarchiste, pragmatisme bienheureux, consensus, collectivité, appartenance commune, relations extraétatiques, vie humaine intraétatique, intérêt général, besoins, contrôle, pouvoir, oligarchie, dystopie, utopie, monarchie, Etat totalitaire, terreur, mode de gouvernance, désétatisation, autorité suprême, oppression, mondialisation, libéralisme, aliénation, société sans classes, hiérarchie, Hobbes, juste, violence légale, violence illégale, anarchocapitaliste
L'Homme, dans sa quête permanente du bonheur, cherche tous les moyens possibles à appliquer pour tendre vers ce bonheur (pragmatisme bienheureux). Vivant en collectivité, le consensus est une organisation étatique, un appareil gérant d'en haut la vie humaine, la rendant stable et compatible aux interactions avec autrui. Le besoin de stabilité, se traduisant par le besoin de sécurité, est le maître mot guidant la création d'un État, pour les rassembler tous, pour les gouverner tous. Mais, qu'est-ce qu'être gouverné ? Les hommes ne peuvent-ils pas être capables de s'autogérer ? En fait, est-ce un besoin supérieur, une légitimité tout accordée à la délégation de la gestion des hommes à une entité supérieure ? Finalement, les hommes ont-ils besoin d'être gouvernés ?
[...] Ainsi, la création d'un Etat puise ses sources dans les besoins propres à l'homme. En effet, de tout temps, l'homme éprouve ces besoins comme manière d'atteindre, ou du moins tendre vers l'épanouissement. C'est un psychologue du nom d'Abraham Maslow, qui élabora une pyramide portant son nom, répertoriant, par ordre croissant, les différents besoins propres à l'homme pour tendre vers le bonheur. Il y a des besoins vitaux, tels que celui de la sécurité, et des besoins dits secondaires , tels que celui de l'appartenance à un groupe social. [...]
[...] Encore une fois, le mouvement des altermondialistes illustre parfaitement le mal-être présent dans une partie de notre raison, quant au fait d'être gouverné. L'autogestion serait la solution ultime à l'ingouvernabilité de quelques êtres incompatibles, indépendants de toute autorité supérieure. Nous assistons donc à une utopie sociale, qui veut voir émerger une communauté sans autorité supérieure, sans chef, voire ni dieu, ni maître pour les libertaires. Les libertaires, aussi appelés les anarchistes, peuvent être considérés comme des doux rêveurs, aspirants à un idéal social, ou bien comme des militants de l'ultragauche, casseurs, violents et justifiant leurs actes par leur idéal à atteindre. [...]
[...] L'Etat français en est le bon exemple. Illustrant la stabilité, l'Etat se reconstitue après un régime de terreur, un régime totalitaire ayant réquisitionné tous les moyens et les pouvoirs de l'Etat. Ainsi, le but est de former le plus vite possible un Etat, preuve de stabilité post-traumatique. Au final, un cadre vivable et identifiable par le plus grand nombre permet de surmonter les folies du totalitarisme. L'Etat social et sécurisant peut être plus fort que l'utopie sociale libertaire, voire anarchocapitaliste. [...]
[...] Ainsi, nous n'avons pas besoin d'une autorité suprême, l'homme peut s'autogérer. Cette idée de s'affranchir de l'Etat, de toutes contraintes, pour laisser libre court à toutes les libertés (dans l'excès est le fondement même de l'espoir de l'aliéné du système d'idéologies politiques embrigadantes. L'Etat, par cette analyse, est donc politique ; et cela signifie que des manières de raisonner et d'arranger la vie humaine se confrontent : ce sont les idéologies. L'autogestion serait donc le remède à ces idéologies embrigadantes, passant ainsi d'un Etat politisé à un Etat social. [...]
[...] Les hommes ont-ils besoin d'être gouvernés ? L'Homme, dans sa quête permanente du bonheur, cherche tous les moyens possibles à appliquer pour tendre vers ce bonheur (pragmatisme bienheureux). Vivant en collectivité, le consensus est une organisation étatique, un appareil gérant d'en haut la vie humaine, la rendant stable et compatible aux interactions avec autrui. Le besoin de stabilité, se traduisant par le besoin de sécurité, est le maître mot guidant la création d'un Etat, pour les rassembler tous, pour les gouverner tous. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture