On s'accorde souvent à reconnaître que l'homme recherche ce qu'il y a de plus avantageux pour lui, ce qu'il y a de plus favorable à son existence. En effet, l'homme essaye d'obtenir ce dont il peut tirer profit, autrement ce qui peut lui être utile. Ainsi, l'homme est constamment à la recherche de son propre intérêt. Un moyen pour lui d'y parvenir serait le fait de s'associer avec d'autres hommes. D'ailleurs, l'association relève d'une réunion de plusieurs personnes, au moins deux personnes, dans un but, dans un intérêt commun, c'est un échange. Par conséquent, quand on dit de deux personnes qu'elles se sont associées, cela revient à dire qu'elles ont coopéré, collaboré ou encore se sont alliées dans le but de répondre à leur propre intérêt. Cependant, nous pouvons nous demander si les hommes ne s'associent que dans le but de satisfaire un intérêt. Et plus largement, pourquoi les hommes s'associent ? Est ce uniquement par intérêt, et dans ce cas l'association ne serait qu'une communauté d'intérêts ? Ainsi, nous pouvons rapidement comprendre que cette vision est bien trop restrictive et d'autres raisons poussent les hommes à s'associer. De plus, si l'homme ne s'associe que par intérêt, nous pourrions penser alors que l'association n'est que le résultat d'une contrainte : cet homme n'a donc pas eu le choix. Ne peut-on pas envisager qu'une association en plus de répondre à un intérêt personnel, joignant l'utile ou la nécessité en quelque sorte répond à une tendance, une propension naturelle de l'homme ? Si nous parlons d'une tendance naturelle, l'homme serait-il défini comme un être sociable par nature ?
Une société peut être définie par un groupement organisé à bénéfice mutuel. En effet, la société est une association d'individus, individus qui vivent ensemble dans une même cité, encore appelée « polis » en grec. S'il est de l'essence de l'homme de vivre avec d'autres, de faire société avec ses semblables, par conséquent de s'associer, force est de reconnaître que cette association a pour but de subvenir à ses besoins vitaux principalement. C'est tout à fait logique, puisque chaque homme étant différent, il dispose de qualités, de facultés ou de capacités différentes par rapport à un autre. C'est d'ailleurs ce que met en valeur Platon dans La République « Un homme recourt à un autre pour un besoin particulier, puis à un autre en fonction de tel autre besoin » (...)
[...] En réalité, les hommes s'associent afin d'exécuter ce que seul, il n'aurait pas réussi à faire. Comme dit un proverbe : l'union fait la force, dans ce cas là, c'est tout à fait cela. Seul, un individu ne parviendrait à rien, à plusieurs ils y parviennent d'où la légitimité d'un tel contrat, d'une telle association. Pour Smith, c'est donc une nécessité: L'homme a presque continuellement besoin du secours de ses semblables dans Recherche sur la Nature et les sur les causes la richesse des nations. [...]
[...] Sujet: Les hommes ne s'associent-ils que par intérêt ? On s'accorde souvent à reconnaître que l'homme recherche ce qu'il y a de plus avantageux pour lui, ce qu'il y a de plus favorable à son existence. En effet, l'homme essaye d'obtenir ce dont il peut tirer profit, autrement ce qui peut lui être utile. Ainsi, l'homme est constamment à la recherche de son propre intérêt. Un moyen pour lui d'y parvenir serait le fait de s'associer avec d'autres hommes. D'ailleurs, l'association relève d'une réunion de plusieurs personnes, au moins deux personnes, dans un but, dans un intérêt commun, c'est un échange. [...]
[...] Nous pouvons parler donc d'association lorsque deux élèves s'aident pour un devoir. Chacun met à la disposition de l'autre ses connaissances afin d'en tirer des avantages, ici trouver les réponses au devoir qu'un de ces élèves n'avait pas trouvées. Ces deux élèves s'associent donc par intérêt, l'intérêt dans ce cas est d'avoir une meilleure note que s'ils l'avaient fait chacun de leur côté. Revenons sur l'exemple de l'entreprise et du financier. Nous avons pu constater que cette association fonctionnait : en effet l'entreprise est donc sereine, elle pourra encore continuer d'exercer grâce aux fonds investis par le financier et ce dernier a des parts de marchés qu'il pourra revendre. [...]
[...] C'est plus que dans l'intérêt commun que les hommes s'associent, c'est plutôt dans le besoin qu'ils peuvent et presque doivent s'associer. La société est faite associés personne ne peut y réchapper. La société est telle qu'elle est faite pour les associations. Les hommes s'associent donc par nécessité ou par besoin. Alors que certains philosophes latins tels Lucrèce prônaient la vie en autarcie, c'est-à-dire se suffire à soi-même, Platon quant à lui, a voulu montrer à ses lecteurs que les hommes ne sont capables de vivre en autarcie. [...]
[...] Par conséquent, l'homme a certes un penchant naturel pour s'associer mais il est en quelque sorte compensé par son penchant de domination. S'il apparaît évident que les hommes s'associent surtout et avant tout par intérêt, ce n'est pas la seule motivation qui les pousse à faire société avec leurs semblables. En effet, ces derniers cherchent à s'associer par intérêt personnel mais aussi sont capables d'entraide, élargissant leur intérêt à un intérêt commun. Force est également de constater que les hommes s'associent par besoin ou par utilité, n'étant pas auto-suffisants, ils ne peuvent se suffire à eux-mêmes, ils ont besoin des autres pour pouvoir pallier à leurs besoins divers et variés, besoins qui d'ailleurs rapprochent les hommes entre eux. [...]
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