Le travail est un terme désignant une activité qui a une multitude de sens. A l'origine, le travail était considéré comme la marque du sous-homme, une activité manuelle et laborieuse ne servant qu'à assurer la survie de la société. Mais la vision du travail a changé avec le temps. Depuis le XVIIIe siècle, elle est considérée comme une activité qui en plus du fait d'assurer sa survie, permet un épanouissement intellectuel.
Mais l'homme se reconnait-il dans cette vision du travail ? Quelle que soit la vision de l'homme que l'on a, celle de l'homme bienveillant par nature ou celle de l'homme cupide, les deux se reconnaissent à priori dans le travail. L'homme bienveillant tirera de son labeur les bienfaits qui serviront à nourrir son prochain. De son côté, l'homme cupide utilisera son activité comme un nouveau terrain de jeu pour faire parler sa supériorité et montrer qu'il peut produire plus que les autres. En outre, l'homme est un être supérieur intellectuellement aux animaux et le travail permet justement cette élévation intellectuelle en perfectionnant ses dons et sa technique pour le travail qu'il exerce.
[...] Les hommes s'entraident à travers leur travail pour survivre. Mais nous avons aussi pu voir que les nouvelles techniques de travail poussaient l'homme à revenir à l'état animal où il ne réfléchit plus. Il est aliéné, exploité et la bible renforce cette vision en définissant le travail comme une punition. L'homme nous apparait comme quelqu'un plein de qualités mais à cause du capitalisme, le travail n'en exploite aucune, il n'a qu'un seul but, nous faire survivre. Le travailleur est lui même quand il ne travaille pas, et quand il travaille il n'est pas lui (Marx). [...]
[...] Ainsi l'homme a pour souhait le plus cher de vivre dans un lieu sans travail. Il ne peut pas s'acclimater à sa vie actuelle de travailleur, punitive, fatigante et difficile. Tu travailleras à la sueur de ton front (La Genèse). La division du travail représente une source de domination et d'oppression entre les hommes. En effet, l'homme est un être cupide. Il trouverait son bonheur s'il était indépendant et si tous les hommes vivaient en Autarcie. La division du travail amène toujours une classe à en dominer une autre. [...]
[...] L'homme développe des qualités telles que le courage, la volonté ou encore la ponctualité, autant de vertus qui feront de lui un être digne, reconnu par ses pairs. Le travailleur se sent donc satisfait personnellement mais aussi satisfait d'avoir pu aider la société dans son ensemble en extirpant les bienfaits de son labeur. Son désir naturel de bienveillance est donc pleinement satisfait. L'homme, à travers le travail, développe des liens sociaux qui contribuent à la bonne marche de la société. Les gens peuvent ainsi plus facilement se rencontrer grâce au travail. [...]
[...] L'homme se reconnait-il dans le travail? Le travail est un terme désignant une activité qui a une multitude de sens. A l'origine, le travail était considéré comme la marque du sous- homme, une activité manuelle et laborieuse ne servant qu'à assurer la survie de la société. Mais la vision du travail a changé avec le temps. Depuis le XVIIIème siècle, elle est considérée comme une activité qui en plus du fait d'assurer sa survie, permet un épanouissement intellectuel. Mais l'homme se reconnait-il dans cette vision du travail ? [...]
[...] Le capitalisme a amené une nouvelle vision du travail. Dans ce mode de production, une classe dominante tire profit d'une classe dominée qui travaille et fabrique des produits pour leur patron en échange d'un salaire. Mais ce travail conduit à une aliénation de l'homme qui n'est plus lui-même. En effet, dans un souci de rentabilité, les travailleurs doivent produire toujours plus et toujours plus vite. La méthode du travail à la chaîne oblige le travailleur à faire jour après jour les mêmes gestes sur une même machine. [...]
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